La première séance de la semaine sera marquée par une salve de discours de banquiers centraux. En effet, nous prendrons connaissance des postions de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, de Sir Jon Cunliffe, membre du MPC de la Banque d’Angleterre (BoE) et de Randal Quarles, membre du FOMC de la Réserve fédérale (Fed). Du côté du calendrier économique, nous assisterons à la publication des ventes de logements neufs du mois de janvier aux Etats-Unis. En Asie, les indices ont terminé la séance en territoire positif. A Tokyo, l’indice NIKKEI 225 a terminé en hausse de 1,19 % à 22 153,63 points.
La BCE souhaite ralentir ses rachats d’actifs
Selon Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), l’institution de Francfort peut se permettre de ralentir ses rachats d’actifs sans risquer de provoquer une hausse injustifiée des taux. « A l'avenir, l'Eurosystème peut se retirer en tant qu'acheteur sur le marché sans risquer une décompression injustifiée de la prime à terme », a déclaré B.Coeuré lors d’une conférence à New York. Et pour cause, la BCE a accumulé plus de 2 500 milliards d’euros d’obligations de la zone euro dans le cadre du Quantitative Easing (QE). Sur le volet des changes, la paire EURUSD évolue en tendance haussière et devrait retrouver le niveau de 1,2350 $ en début de semaine.
Au chapitre des matières premières, le contrat WTI a terminé en hausse de 1,24 % à 63,55 dollars le baril. Les prix du pétrole ont été soutenus par une baisse de la production en Lybie et les propos accommodants de Khalid al Falih, ministre de l’Energie saoudien. Du côté des Etats-Unis, la production a augmenté de plus de deux millions de barils par jour (bpj). Les opérateurs s’attendent à ce que la production américaine dépasse le seuil des 11 millions de bpj. Par ailleurs, le groupe Baker Hughes a fait état d’une légère augmentation du nombre de puits forés la semaine dernière. Ces derniers sont passés de 798 à 799. Pour l’heure, nous avons un biais acheteur sur le contrat WTI et estimons qu’il pourrait retrouver le niveau de 64 $ le baril à court terme.