Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Après avoir craint une désignation éventuelle de Jens Weidmann comme successeur du président de la BCE, les marchés ont été soulagés d’apprendre que c’est finalement Christine Lagarde qui a été préférée à l’austère banquier central teutonique hostile à la planche à billets.
Peu importe que la présidente du FMI n’aie pas de formation ni de compétence particulière en matière d’administration (on ne dit plus “gestion”) des taux d’intérêt, ce qui compte, c’est que Mario Draghi ne transmette pas le témoin à un “faucon”, ou pire encore, un économiste convaincu que sans normalisation de la politique monétaire, l’euro finira par se désintégrer.
Ce “ouf” de soulagement des marchés propulse le CAC40 “GR” vers un nouveau record absolu de 15 200 points (15 197 pour être précis à 10H10) tandis que le rendement des OAT et des Bunds allemands enfonce un nouveau plancher historique à -0,10% et -0,40% respectivement.