Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Alors que Wall Street s’apprêtait à battre de nouveaux records absolus -d’après les futures ce matin qui affichaient +0,5% de gains potentiels-, c’est au contraire une consolidation symétrique qui se matérialisait dès l’ouverture, et qui s’aggravait brusquement vers 16H avec la publication de l’ISM manufacturier américain.
Il s’établit à 48,1, loin des 49,4 attendus et la déception est double puisque l’ISM se dégrade également par rapport au mois d’octobre (48,3).
Et pour ne rien arranger, les dépenses de construction déjouent également le consensus avec une contraction surprise de -0,8% au lieu des +0,5% anticipés.
Wall Street prend un gros coup au moral et soudain, les “mauvaises nouvelles” n’alimentent plus les spéculations sur de prochaines baisses de taux de la FED… ce qui alimente -presque systématiquement- la poursuite du rally amorcé le 3 octobre dernier.
J’évoquais en préambule de nouveaux records imminents à Wall Street et voici les niveaux “payés” jusqu’au milieu de la matinée sur les contrats de décembre : 28 197 sur le Dow Jones (28 175 reste le plus haut officiel), 3 158 sur le S&P500 (3 154 le 27 novembre), 8 458 sur le Nasdaq-1000 (8 445 le 27 novembre également).
Pour ceux qui doutaient que les gérants américains “font le ménage” dans leurs actifs libellés en euros dès que Wall Street consolide : le CAC40 plonge de -1,7% vers 5 803, l’Euro-Stoxx50 de -1,6% vers 3 640, tandis que le “Dow” et le “S&P” ne lâchent que -0,55%.
Oui, ça plonge 3 fois plus vite en Europe qu’aux Etats-Unis… comme d’habitude !