Les performances de Wall Street portent les indices européens à l'ouv

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L’indice vedette de Wall Street ne cesse de progresser pour enregistrer hier un nouveau record après sa neuvième séance de hausse consécutive. Le Dow Jones clôture ainsi la séance à 14 455,28 points après avoir gagné 0,04%. Le Nasdaq avance pour sa part de 0,05% à 3 245,12 points et le S&P 500 de 0,13% à 1 554,22 points. Au-delà de l’optimiste des investisseurs les marchés ont bénéficié de bons chiffres américains. La croissance des ventes au détail dans le pays a en effet augmenté de 1,1% alors que les analystes tablaient sur une hausse de 0,5% pour le mois de février. La tendance reste néanmoins fragile, les mauvais chiffres en provenance de la zone euro soulignent les difficultés économiques toujours bien présentes sur le vieux continent. Sur le mois de janvier, la production industrielle de la zone euro a enregistré une baisse de 0,4% contre -0,1% de prévu,

De leur côté, les marchés asiatiques parviennent à clôturer dans le vert la séance d’aujourd’hui. Les marchés ont bien accueilli le vote des députés permettant au parti libéral démocrate (PLD), favorable à une politique monétaire accommodante, de disposer d’une large majorité à la chambre basse. Dans ce contexte, le Nikkei gagne 141.53 points à 12 381,19 points et le Topix augmente de 6,75 points à 1 038,17 points. Quelques minutes avant l’ouverture le contrat à terme sur le CAC 40 d’échéance mars 2013 s’affichait en hausse de 0,51% à 3857 points.

Forex:
Face au dollar, la monnaie unique est repassée sous la barre des 1.30$ et cote à 1.29634$ en ce début de séance, un plus haut pour le dollar depuis 3 mois après les bon chiffres des ventes au détail américaines. Le cross EUR/GBP recule fortement et cote aux encablures de 0.86778£. Les investisseurs semblent peu optimistes quant aux débouchés du sommet européen qui débute aujourd’hui à Bruxelles. Les marchés attendent également, aujourd’hui, l’indice des prix à la production aux Etats Unis attendu en hausse à 1.8% sur le mois de février. Les chiffres de l’emploi américain sont anticipés à 350 000 nouvelles demandes d’allocations chômage sur cette semaine, en légère hausse par rapport à la semaine précédente (340 000 demandes). Le Yen grimpe face à ses principales contreparties. Le premier ministre japonais Shinzo Abe signale que l’inflation du pays doit être maitrisée.

Par ailleurs, les signaux techniques indiquent que le recul du yen a été trop rapide sur les séances précédentes, d’où une reprise constatée. Le cross USD/YEN cote aux encablures de 96.221 yens. La monnaie unique cote à 124.64 yens. Le dollar canadien se reprend face au dollar américain. Le Loonie (USD/CAD) est en baisse à 1.0263$ canadien. L’Aussie (AUD/USD) affiche une forte hausse sur ce début de séance et cote aux encablures de 1.03635$. Le taux de chômage australien ressort en baisse à 5.4% sur le mois de février contre 5.5% le mois précédent.

Matières premières:
Au chapitre des matières premières, le pétrole est en baisse après une nouvelle augmentation des stocks la semaine dernière. En effet, le Département Américain de l’Energie a fait état d’une hausse des stocks de l’ordre de 2,62 millions de barils, soit un chiffre supérieur au consensus qui tablait sur une hausse de 2,3 millions de baril. De son côté, la production croît de 66 000 barils par jour pour atteindre 7,16 millions de barils, du jamais vu depuis Juillet 1992. De plus, l’Agence Internationale de l’Energie a revu à la baisse ses estimations de demande pour 2013. Il s’agit là d’autant d’éléments qui justifient les craintes des investisseurs quant à la vigueur de la demande en pétrole, inquiétudes qui font pression sur les cours et qui empêchent toute hausse durable. La baisse reste toutefois soutenue grâce à une chute des stocks à Cushing de 1,53 millions de barils. Il s’agit de la baisse hebdomadaire la plus importante depuis Mai 2011. La hausse record des stocks à Cushing constitue une menace pour les cours. Le Brent se trouve davantage malmené ces derniers jours. Le contrat européen affiche un spread de 16$ par rapport au WTI soit son niveau le plus faible depuis Janvier. La production en hausse des pays de l’OPEP fait pression sur le Brent. Ce dernier est en effet plus sensible que le WTI à l’évolution de la production au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en raison de sa dépendance plus forte.

Par ailleurs, d’un point de vue macro-économique, le chiffre de la production industrielle en Zone Euro ne rassure pas. Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 92,7 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 108,7 dollars. Sur le front des métaux précieux, l’or rechute ne parvenant pas à revenir sur les 1 600 dollars. Le métal jaune a chuté suite à la publication positive des ventes au détail américaines. La bonne tenue des indices qui témoignent d’un retour de l’appétit pour le risque pèse également sur la tendance. L’once d’or évolue ce matin autour des 1 590 dollars.