En réaction à la publication de ses résultats trimestriels, le numéro un mondial du luxe LVMH (EPA:LVMH) chutait de 6% dans les premiers échanges ce matin à Paris, pesant sur l'ensemble du secteur. L’occasion de revenir sur l’évolution de son obligation remboursable en 2028.
Le propriétaire des marques Louis Vuitton (maroquinerie), Tiffany (joaillerie) ou encore Château d’Yquem (Vins et spiritueux) a fait part hier soir d’une croissance en demi-teinte et inférieure aux attentes des analystes au troisième trimestre, sur fond d’un retour à la normale après plusieurs trimestres de croissance insolente.
La période couvrant juillet à septembre s’est ainsi soldée par des ventes en hausse de 9% à 19,9 milliards d'euros, là où les suiveurs du dossier tablaient en moyenne sur une croissance de 11%.
Le groupe de Bernard Arnault a évoqué un retour à la normale et une normalisation de la demande après la frénésie post pandémie.
En parallèle, les neuf premiers mois de l’année se sont soldés pour le groupe aux 75 marques par des ventes en hausse de 10% à 62,2 milliards d’euros.
Quoi qu'il arrive, le groupe dépassera de loin ses performances de 2022, année bouclée sur un chiffre d’affaires de 79,2 milliards d’euros et sur un bénéfice opérationnel de 21,1 milliards d’euros, tous deux en croissance de 23%.
Rappelons que LVMH est également présent dans les médias avec le groupe Les Échos, la navigation de plaisance avec Royal Van Lent (yachts sur-mesure Feadship) en passant par Cheval Blanc (hôtels d’exception).
Alors que la saison des résultats n’en est qu’à ses balbutiements, on notera que LVMH était le premier à ouvrir le bal dans le secteur du luxe.
A l'ouverture, le pensionnaire du CAC 40 se voyait sanctionné par une chute de 6% à 688 euros, entraînant dans son sillage ses pairs du secteur tels que L'Oréal (EPA:OREP), Hermès (EPA:HRMS) ou Kering (EPA:PRTP).
Un rendement annuel de 3,50% malgré un coupon de 0,125%
Sur le marché secondaire, l’investisseur peut tabler sur un rendement annuel de 3,50% à l’échéance en se positionnant ce mercredi sur l’obligation remboursable en 2028 par LVMH, dont le cours s’affiche franchement sous le pair à 86,60% du nominal.
Nécessitant une mise de fond de 100.00 euros en nominal, soit approximativement 86.700 euros sur base du cours en vigueur.
Bon à savoir: en regard d’un coupon de 0,125% et de la nette décote, l’obligation sous revue est très avantageuse d’un point de vue fiscal pour l’investisseur résident belge, sachant que le précompte mobilier de 30% impact le coupon et non le rendement (3,50%), tandis que la plus value réalisée entre le prix d’achat et le prix de vente n’est pas soumise à l'impôt.