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L’accalmie sur les marchés éloigne le cauchemar de l’été dernier

Publié le 17/08/2012 16:07
Mis à jour le 19/03/2019 09:00
Marchés actions :

Nous avons assisté à une semaine où les marchés actions se sont plutôt bien comportés, la majorité finissant ces 5 jours en territoire positif. Le fait marquant de la semaine restera très certainement la déclaration de la chancelière allemande Angela Merkel. Alors que dans les prochains jours, la chancelière devrait rencontrer à Berlin les présidents grecs, français, italiens et espagnols, elle a rappelé hier le total soutien de l’Allemagne à la politique de la BCE pour le sauvetage de l’euro. Les dernières actualités concernant la zone euro se voulaient rassurantes avec un rapprochement de l’écart des taux obligataires souverains à 10 ans et un excédent commercial doublé en juin. A 12h00, le CAC 40 était en très légère hausse à 3 493,84 points, avec une performance positive depuis 5 jours de 1,71%. Le FTSE à Londres ressortait ce vendredi midi totalement à l’équilibre sur la semaine à 5 847,03 points. Enfin, le DAX pour sa part était aux alentours des 1% de gain hebdomadaire à 7011,41 points.

En Asie, sur l’ensemble des indices internationaux, l’indice Nikkei est celui qui s’est le plus fortement apprécié cette semaine, avec un gain hebdomadaire de 3,05% à 9 162,50 points. A côté de l’indice japonais, la bourse de Hong Kong a terminé la semaine très légèrement en baisse de 0,10% à 20 116,07 points, moins touché cependant que le Shanghai Composite Index qui a lui chuté de 2,49% à 2 114,89 points. Les mauvais chiffres chinois des investissements directs à l’étranger ont refroidi les investisseurs vis-à-vis de la Chine et de ses perspectives économiques. Dans le but de soutenir sa croissance, la banque centrale de Chine devrait probablement procéder à des mesures d’assouplissement monétaire. En cette fin de semaine, cette situation a légèrement contrasté avec l’envolée des valeurs japonaises fortement exportatrices en raison notamment du recul du yen. Les principaux gains de début de semaine ont été enregistrés par les sociétés des secteurs dits « défensifs », alors qu’en deuxième partie de semaine, ce sont les valeurs technologiques ainsi que les constructeurs automobiles qui ont profité de cette situation favorable à l’économie japonaise.

Avant la dernière séance de la semaine, les places boursières américaines s’étaient elles aussi appréciées. Le Dow Jones avait avancé depuis lundi de 0,61 %, à 13 250,11 points tandis que le Nasdaq Composite avait plus nettement progressé avec un gain jusqu’à présent de 1,32% à 3 062,39 points. Les bonnes statistiques américaines publiées cette semaine ont soutenu les marchés, tout comme les bonnes publications de résultats de certaines entreprises, comme Cisco par exemple. Concernant le probable quantitative easing mené par la Fed, la banque d’affaire Goldman Sachs a estimé pour sa part que la nouvelle mesure d’assouplissement monétaire ne serait appliquée qu’en fin d’année 2012 voire début 2013. Pour terminer sur les actions américaines, on remarquera l’effondrement ces dernières semaines des nouveaux géants de l’internet. Alors que Groupon avait dégringolé lundi de près de 15%, Facebook a de son côté terminé hier à son plus bas niveau depuis son introduction après une chute de 6% à 19,88 dollars. Plus globalement, malgré les bonnes performances du Nasdaq depuis Janvier, les valeurs Facebook, Groupon, Zynga ou encore Renren ont connu des effondrements de leurs cours après la présentation de leurs résultats trimestriels décevants. Malgré quelques réussites comme Linkedin, ces effondrements semblent raviver les derniers souvenirs de l’éclatement de la bulle technologique en 2001…

Forex :

Cette semaine, la monnaie unique gagne du terrain face à ses principales contreparties. Les investisseurs continuent de spéculer sur les actions des gouvernements européens et commencent à percevoir les premiers signes de progrès au sein même de la zone euro : la chancelière allemande Angela Merkel réitère son engagement à travailler avec la BCE afin de résoudre les turbulences financières des pays en difficulté. De plus, l’Espagne va demander une aide officielle au travers d’un plan de sauvetage qui va autoriser la BCE à acheter de la dette souveraine afin de réduire les coûts d’emprunts. Cependant, la BCE n’agira que si les pays tels que l’Italie et l’Espagne prennent de véritables réformes d’austérités.

Du coté des chiffres macroéconomiques européens, les prix à la consommation au Royaume-Uni se sont accélérés au mois de juillet de façon inattendue depuis 4 mois à 2.6% contre 2.3% prévu. Les ventes au détail UK sont ressorties positives à 0.3% contre 0% attendues. Le ZEW allemand (sentiment des entrepreneurs allemands) est ressorti moins bon que prévu à -25.5 contre -19.4 attendu ainsi que la production industrielle européenne qui était attendue à -0.5% et qui est ressorti à -0.6%.

La paire EUR/USD affiche donc une variation positive sur la semaine de 0.67% passant de 1.2332$ à 1.2372$ soit une hausse de 40 pips. Le cross casse ainsi à la hausse le 1er retracement de Fibonacci de 76.40% à 1.2343$ et s’inscrit dans un range haussier. L’EUR/GBP reprend quelques couleurs cette semaine avec une légère hausse de 0.51%, passant de 0.7864£ à 0.7873£ soit 9 pips de gagnés. L’euro affiche la plus forte remontée face au yen avec une variation de +2.20%. Le cross fluctue désormais dans un trend haussier passant de 96.685 yens à 98.307 yens. Du côté du billet vert, le dollar s’est renforcé face au yen et au dollar australien mais a perdu du terrain face à la livre sterling et au dollar canadien.

Les chiffres macroéconomiques outre-Atlantique sont ressortis globalement positifs avec des ventes au détail à 0.8% contre 0.3% attendues, des permis de construire en hausse à 812 000 permis contre 769 000 attendus et des demandes d’allocation chômage stables à 366 000 demandes contre 365 000 prévues. Toutefois, l’indice manufacturier de la Philly Fed est ressorti moins bon que prévu à -7.1 contre -4.7 attendu. Enfin, l’indice des prix à la consommation a décéléré à 0.1% contre 0.2% le mois dernier et l’indice des prix à la production a augmenté à 0.3% contre 0.1% le mois dernier.

En Asie / Océanie, la paire AUD/USD perd du terrain cette semaine ; le dollar australien s’est affaibli à la suite d’une déclaration du trésor publique australien concernant un potentiel assouplissement monétaire de la part de la banque centrale australienne si la monnaie continue de grimper. Le cross perd près de 120 pips sur la semaine et continue de fluctuer dans un trend baissier.

Enfin, le dollar se renforce considérablement face au yen affichant une hausse de 1.50% sur la semaine et s’inscrit ainsi dans un range haussier. Le cross casse à la hausse le retracement de Fibonacci de 61.8% à 79.14 yens. La paire USD/CAD se maintient dans son trend baissier et perd 0.40% sur la semaine. Enfin, le cross GBP/USD varie de +0.11% sur la semaine passant de 1.568$ à 1.571$. La livre s’est globalement renforcée face à ses principales contreparties du fait de la hausse inattendue des ventes au détail.

Matières premières :
En ce qui concerne le pétrole, ce dernier a signé une troisième semaine de hausse consécutive, sur fonds de tensions persistantes au Moyen-Orient, notamment en Iran où les choses se sont accélérées ces derniers jours, notamment concernant un conflit possible avec Israël. Parallèlement à cela, nous retiendrons la publication d’une annonce macro-économique très importante, en l’occurrence l’évolution des stocks de brut aux Etats-Unis. Les stocks de brut US ont affiché une baisse de 3,7 millions de barils alors que la majorité des analystes s’attendait à une baisse beaucoup plus modérée, à 2 millions de barils. La réaction sur les marchés ne s’est pas faite attendre suite à cette annonce, le WTI américain ayant signé sa meilleure performance de la semaine mercredi dernier, affichant ainsi une hausse de 1,15% à 94,24 dollars le baril. Même si la tendance est clairement haussière sur l’or noir depuis le début du mois de Juillet, les opérateurs s’accordent à penser, à juste titre d’ailleurs, que la conjoncture internationale pourrait avoir pour conséquence principale un ralentissement flagrant de la demande de pétrole au niveau mondial, ce qui pourrait stopper net cette progression si le contexte restait identique. D’autant plus que le WTI a réussi hier à tester et casser sa résistance la plus proche, établie à 95,12 dollars, mais qu’en ce jour des trois sorcières, l’or noir a du mal à trouver un second souffle. En outre, ce dernier évolue pour le moment en territoire négatif sur l’ensemble de la journée, tout juste en-dessous de sa résistance majeure qu’il a du mal à casser nettement pour aller chercher sa résistance n° 2, deux dollars plus haut, à 96,97 dollars le baril. Nous surveillerons donc de très près le cours de clôture ce soir, qui nous donnera surement une idée plus précise sur l’évolution à venir, tout du moins à court terme. En ce qui concerne le Brent de la Mer du Nord, ce dernier a suivi la même tendance que son confrère américain sur l’ensemble de la semaine, affichant même une progression encore plus significative en raison des craintes montantes quant à des problèmes d’approvisionnement à venir, s’ajoutant ainsi aux points énoncés plus haut. Ainsi, sur la semaine, le contrat à terme sur le Brent d’échéance Octobre affiche pour le moment une progression de 2,14% et vient s’établir à 113,87 dollars en ce début d’après-midi. Sur le plan technique, ce dernier a réussi à casser clairement sa résistance principale établie à 113,47 dollars le baril et tout le monde s’accorde à penser que, si cette tendance persiste, nous pourrions aller chercher sa résistance n° 2 établie à 115,40 dollars et ce, probablement en début de semaine prochaine.

Du côté des métaux précieux, le métal jaune a connu une volatilité accrue cette semaine, en évoluant entre 1590 et 1625 dollars. A noter que l’absence de nombreux intervenants sur le marché fausse un peu la tendance du fait des faibles volumes échangés. Mardi, l’once est revenue se négocier sous les 1600 dollars à 1590,01 dollars au plus bas intraday après un changement d’aversion au risque suite à des chiffres meilleurs que prévu sur les ventes au détail outre-Atlantique. Lors de cette semaine l’once d’or a également évolué au gré d’un possible assouplissement quantitatif (QE3) lors de la réunion du FOMC les 12 et 13 septembre prochains. Cette intervention pourrait favoriser la progression des cours de l’or. Depuis mercredi le métal jaune s’est bien repris pour venir s’échanger ce midi autour des 1616,91 dollars sur le marché spot. La tendance générale reste haussière avec un prix attendu par plusieurs analystes pour le troisième et quatrième trimestre 2012 autour de 1650 et 1750 dollars. Les banques centrales continuent d’acheter du métal jaune pour diversifier leurs réserves de change. Selon les derniers chiffres, les achats d’or physique ont atteint 157,5 tonnes sur le second trimestre de l’année soit deux fois plus que l’année précédente (66,2 tonnes). Dernier achat en date, la banque centrale de Corée du Sud qui a annoncé l’acquisition de près de 16 tonnes d’or durant le mois de juillet portant ainsi ses réserves à 70,4 tonnes. Au niveau technique, les principales résistances restent les seuils des 1630-1635 dollars. Un franchissement pourrait envoyer l’once vers les niveaux du mois d’avril et les 1645-1650 dollars. A l’inverse, dans un scénario baissier (progression du dollar, déception face à l’inaction de la Fed) le métal jaune pourra s’appuyer sur le support des 1590 dollars. La cassure de ce point enverrait l’once vers les 1580 dollars. Concernant l’argent, la semaine a été plus calme. Le XAG/USD s’est traité sur le marché spot entre 27,48 dollars et 28,27 dollars.

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