Allez, c’est symbolique : le CAC40 vient de s’inscrire à 4.500,14.
L’indice VIX du stress boursier retombe au plus bas depuis août 2015 : devinez qui en profite.
Oui, l’objectif est dépassé de 14 petits centièmes… mais cela suffit pour désactiver les turbo puts 4500. Et par ici la monnaie pour les intermédiaires qui ont vendu ces instruments à découvert en début de semaine, quand le CAC40 flirtait avec les 4250.
Cela demeure cependant anecdotique en comparaison des fortunes engrangées par ceux qui vendent la volatilité à découvert.
Cela concerne les dérivés du VIX (le baromètre du stress associé soit au S&P500 soit à l’E Stoxx 50) et même les dérivés de la volatilité sous-jacente… car on peut également faire des paris sur la « vitesse » à laquelle la « volat » va progresser ou se contracter.
Depuis que le FMI nous a brossé mardi le portait d’un monde menacé d’une cascade de périls dont l’épicentre se situerait dans le système bancaire chinois, le VIX s’est effondré de -20% en 48 heures (entre 17,3 mardi et 13,8 cet après-midi) pour renouer avec des niveaux planchers plus observés depuis début août 2015.
Si le FMI s’était abstenu de toute déclarations alarmistes mardi, le VIX aurait-il connu cette même trajectoire plongeante ?
Ou cet effondrement aussi soudain qu’inattendu de la « volat » ne résulte-t-il pas du fait qu’un grand nombre d’opérateurs se soient fait piéger en se couvrant contre une montée des périls financiers ?
Cela semble machiavélique comme raisonnement ?
Mais non… c’est le quotidien des marchés dérivés : les gains des uns dépendent exclusivement de la perte des autres, car c’est un jeu de contrepartie – donc un jeu à somme nulle – ne l’oublions jamais.