Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Mike Pompeo, le Secrétaire d’Etat des Etats-Unis (chef du département d’Etat chargé des Affaires étrangères) va rencontrer son homologue russe Sergei Lavrov -et surtout, Vladimir Poutine- à la fin de la semaine, non sans avoir consulté les Européens lors d’une étape à Bruxelles avant de se déplacer à Moscou.
L’Iran sera au cœur des discussions lors de ce déplacement, le renversement du régime des Mollahs installé depuis plus de 20 ans faisant l’objet d’une obsession hystérique chez Mike Pompeo et son adjoint John Bolton. Ces derniers sont poussés par Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, à tout tenter (y compris une guerre ?) pour y parvenir.
Téhéran est qualifié de “terroriste” et de “plus grande menace pour la paix dans le monde” par l’administration Trump. Peu importe que ce pays n’ait jamais déclenché une guerre contre un voisin depuis 200 ans (Saddam Hussein avait déclenché celle du début des années 80 contre l’Iran) ni commandité un attentat (et uniquement contre une personnalité politique iranienne) hors de ses frontières depuis 40 ans… Mais bien sûr, nul n’ignore que Téhéran soutient le Hezbollah, majoritaire et démocratiquement élu au parlement libanais, mais qualifié d’organisation terroriste par Washington et Jérusalem.
Mike Pompeo indique clairement que l’offensive contre l’Iran va s’intensifier ces prochains mois.
Jusqu’où veut-il pousser l’escalade (tant que Poutine et l’Europe ne s’y opposent pas) ?