La saison des publications trimestrielles d’entreprises bat son plein aux Etats-Unis. Et le bulletin présenté jeudi dernier par le voyagiste en ligne américain Expedia a quelque peu déçu Wall Street. Sur le marché secondaire, le concurrent de Booking est notamment présent sur l’échéance 2028, qui se traite sous le pair.
Si le groupe d’agences de voyages en ligne aux multiples enseignes (dont Trivago, Hotwire ou Hotels.com), avait surpris positivement la communauté financière en février lors de sa dernière publication trimestrielle, ses états financiers ont cette fois déçu les marchés.
Au premier trimestre, l’entreprise de Bellevue a ainsi dû acter une perte de 103 millions de dollars, conjuguée à une hausse de son chiffre d’affaires de 4% à hauteur de 2,61 milliards, nettement inférieure aux estimations consensuelles.
La croissance de 14% de Vrbo (ex-Home Away), sa filiale de location saisonnière type Airbnb, a notamment déçu les analystes.
Notons que sur le trimestre, le voyagiste a enregistré des réservations pour un total de 29,4 milliards de dollars, en hausse de 8% en glissement annuel.
L'obligation à neuf ans disponible à 98,5% du nominal
A Wall Street vendredi, dans la foulée de cette publication trimestrielle, l’action Expedia a perdu jusqu’à 4% en cours de séance, clôturant finalement sur un léger repli de 0,88%, dans un marché teinté de vert foncé outre-Atlantique, les investisseurs se montrant rassurés par de bons indicateurs macro-économiques.
Sur le volet obligataire, Expedia affichait en fin de trimestre une dette à long terme de 3,7 milliards.
Celle-ci est ventilée sur diverses maturités s’étalant entre 2020 et 2028, avec des coupons compris entre 3,8% et 5,95%.
La dernière émission du voyagiste remonte au troisième trimestre de l’année dernière. Il avait alors placé une obligation à échéance 15 février 2028, rémunérée par un coupon de 3,80%.
Libellée par coupures de 2.000 dollars, elle bénéfice d'un rating de bonne qualité « BBB- » chez Standard & Poor’s et Fitch.
Sur base d’un cours inférieur au pair, de l’ordre de 98,5% du nominal, l’épargnant peut tabler sur un rendement avoisinant 4% jusqu’à l’échéance.