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Nerveux tt au long de la semaine, les marchés saluent l'accord européen

Publié le 29/06/2012 16:50
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Marchés actions :

Cette semaine a été riche en émotion sur les marchés actions. Le sommet européen de Bruxelles était au cœur des préoccupations des investisseurs.

Les marchés européens sont plutôt restés orientés à la baisse avec notamment l’indice parisien CAC 40 flirtant avec le support psychologique des 3 000 points. Tout au long de cette semaine, les investisseurs sont restés attentistes mais surtout prudents quant au dénouement de ce sommet de « la dernière chance ». En parallèle, l’Espagne a demandé officiellement une aide pour ses banques à hauteur de 62 milliards et Chypre est le 5e pays d’Europe à demander de l’aide après l’Irlande, la Grèce, le Portugal et L’Espagne ; l’enveloppe s’élèverait  à hauteur de 10 milliards. De plus, l’agence de notation Moody’s a abaissé la note de long terme de la dette de 28 banques espagnoles, faisant suite à l’abaissement de la note d’endettement de long terme de l’Espagne de 3 crans.

Concernant le Sommet Européen, fort heureusement, des solutions concrètes ont été proclamées à contrario des 19 sommets précédents où l’on assistait à des balbutiements de la part des chefs d’état. Une volonté de bonne entente entre Paris et Berlin était au programme et les deux responsables politiques ont affirmé leurs vœux de travailler à une meilleure intégration européenne économique, monétaire et politique. La chancelière allemande affiche des points de divergence avec ses homologues européens et est toujours hostile à une mutualisation de la dette via la création d’Euro-Bonds. Malgré cela, les italiens et les espagnols réclament des mesures d’urgence pour lutter contre l’emballement de leur taux d’emprunt obligataire ; l’Espagne a vu ses taux à 10 ans dépasser les 7% cette semaine.

A l’issue du sommet de Bruxelles, le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy a annoncé la mise en place d'ici la fin de l'année d'un mécanisme permettant de recapitaliser directement les banques, sous certaines conditions, via le Fonds européen de stabilité financière et le Mécanisme européen de stabilité (FESF et MES). Un mécanisme unique de supervision financière sera établi, dans lequel la Banque centrale européenne jouera pleinement son rôle. De plus, il pourrait y avoir une intervention sur le marché des dettes souveraines : le FESF et le MES pourraient acheter directement des titres de dette des pays fragiles sur les marchés. Ces deux mesures d’urgence ont largement rassuré les investisseurs car l’Allemagne était contre initialement ; la recapitalisation des banques devaient obligatoirement passer par les états, ce qui aurait encore accru leurs dettes souveraines par la suite. Ces solutions vont soulager les états en difficultés et devraient permettre une détente des taux obligataires.

Outre-Atlantique, les marchés sont restés attentifs au sommet Européen, peu confiant quant à son dénouement. En variation hebdomadaire, le Nasdaq affiche le plus fort recul de Wall Street à -1.48%, le S&P 500 perd -0.45% et le Dow Jones, -0.30%. La semaine a été ponctuée de chiffres macroéconomiques aux USA : les ventes de nouvelles demeures sont ressorties à 369 000, supérieures aux attentes. L’activité manufacturière de la FED de Dallas s’affiche également en hausse par rapport au mois précédent à -0.45 contre -5.1 le mois dernier. L’indice de confiance des consommateurs US ressort inférieur aux prévisions du consensus à 62 contre 63 attendu. Les Etats Unis affichent une revente de logements à 5.9% pour le mois de juin, contre 1.5% prévu par le consensus, en nette hausse par rapport au mois précédent (-5.5% pour mai). C’est la progression la plus forte de l’année 2012 qui montre que le secteur de l’immobilier se reprend aux Etats Unis. Les chiffres sur les commandes de biens durables ressortent  à 1.1%, supérieurs aux attentes du consensus à 0.5%. Le PIB US est ressortit à 1.9% comme prévu par le consensus et les nouvelles demandes d’allocations-chômage US sont sorties à 386 000 contre 385 000 le mois précédent.

En Asie, les places boursières sont restées ancrées dans le sillage des places européennes et américaines, également en attente des résultats du sommet. Concernant le gouvernement chinois, les investisseurs spéculent sur une intervention des dirigeants qui pourraient faciliter les conditions d’emprunt en Chine. Du coté des chiffres macroéconomiques au Japon, le PMI manufacturier repasse sous la barre des 50 à 49.9, signe d’une contraction de l’économie. Le taux de chômage se dégonfle et passe à 4.4% en juin contre 4.6% au mois de mai.

Forex :
Sur le marché des devises, la tendance a une nouvelle fois été dictée par la problématique des dettes souveraines au sein de la zone euro.

Les inquiétudes sur certains pays de la zone euro restent vives avec un secteur bancaire fortement fragilisé. En début de semaine, l’agence de notation Moody’s annonçait l’abaissement de la note de 28 banques espagnoles lorsque le pays officialisait le jour même sa demande d’aide à la zone euro pour soutenir son secteur bancaire. Autre pays sollicitant une aide financière extérieure : Chypre qui ressort victime de son exposition à l’économie grecque. Bien qu’attendu par les marchés, cette demande confirme les risques de contagion de la crise entre les pays de la zone.

Preuve de ces tensions, les taux obligataires italiens et espagnols à 10 ans s’affichaient toujours cette semaine à des niveaux difficilement supportables à moyen terme. Mardi, l’Espagne et l’Italie ont respectivement emprunté 3 et 3,9 milliards d’euros à échéance court terme avec des taux en forte hausse. Les taux d’emprunts à trois mois ont presque triplé pour Madrid passant de 0,8% à 2,36% tandis que ceux à 6 mois progressent de 1,7% à 3,2%.

Il aura fallu attendre le sommet européen en fin de semaine, qui a abouti sur un accord surprise visant à relancer l’économie européenne, pour rassurer les marchés. Les dirigeants de la zone euro sont parvenus à se mettre d’accord sur la mise en place  d’une instance unique de supervision des banques de la zone euro. Dans un climat tendu, les responsables européens ont décidé de permettre aux banques de se recapitaliser directement via le Mécanisme Européen de Stabilité (MES). A la suite de cette avancée, la monnaie unique européenne progresse face au billet vert pour venir renouer avec les 1,26 dollar. Face à ses autres principales contreparties, la monnaie des dix-sept s’affiche également en hausse en fin de semaine.  Un euro se négocie pour 0,8066£ tandis que face à la devise nippone il atteint 99,85 yens.

Coté indicateur, les derniers chiffres ressortent moroses en France avec une croissance nulle confirmée par l’Insee sur le premier trimestre de l’année tandis que la dette publique du pays a progressé sur la même période pour atteindre 89,3% du PIB. En zone euro, l’inflation ressort à 2,4% sur un an au mois de juin soit toujours au-dessus de son niveau ciblé par la Banque centrale européenne (BCE) à 2%. Parallèlement, l’institution pourrait abaisser ses taux directeurs à un plus bas au cours de la semaine prochaine pour redynamiser l’économie.

Outre-Atlantique, le PIB américain augmente de 1,9% tandis que les nouvelles demandes d’allocations-chômage progressaient à 386 000. La bonne nouvelle venait du secteur de l’immobilier aux Etats-Unis avec une progression de 5,9% des reventes de logements sur le mois de juin lorsque les analystes tablaient sur une hausse de 1,5%. Par ailleurs, les commandes de biens durables sont ressorties en hausse de 1,1% contre un consensus de 0,5%. Dans ce contexte, la devise britannique se négocie pour 1,5575 dollar face au billet vert tandis que face à la devise nippone le dollar américain se traite pour 79,41 yens.

Matières premières :

Du côté des métaux précieux, l’once d’or se traite toujours sous les 1570 dollars évoluant dans une tendance de fond baissière. Au niveau technique, dans un premier temps, la prochaine résistance est située sur le seuil symbolique des 1600 dollars, avant de s’orienter en cas de dépassement vers la zone des 1630-1645 dollars. Le premier support est situé à 1550 dollars. En cas de franchissement à la baisse, les 1522,50 dollars pourraient être à nouveau testé. Au niveau de l’argent, le XAG/USD se négocie sous les 27 dollars à 26,86 dollars ce matin. La semaine a été relativement calme, le métal blanc oscillant dans un range entre 26,86 dollars et 27,63 dollars.

Au chapitre des matières premières, les cours du pétrole restent volatils à cause des nouvelles qui font trembler la sphère financière à l’heure actuelle. Malgré les fortes variations, le prix des barils de Brent et de Crude restent relativement stables sur la semaine. A New York, le Light Sweet Crude perd de 0,69% en rythme hebdomadaire à 79,58$ et à Londres, le Brent de la mer du Nord gagne plus de 1,59% à 93,20$ le baril. Les différentes statistiques macro-économiques de la Chine et des Etats-Unis laissent penser que la reprise sera timide dans les mois à venir. Ainsi, le marché anticipe logiquement une baisse de la demande mondiale d’or noir. Cependant, les nouvelles récentes à propos du sommet européen pourraient profiter aux cours de l’or noir. Un allègement de la crise et une reprise en zone euro entraîneraient naturellement une augmentation de la demande de pétrole.  

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