Au vu de la qualité de ses résultats publiés mercredi soir, Nike (NYSE:NKE) ne semble pas trop souffrir de la guerre commerciale sino-américaine. Quoi de plus normal finalement pour l’équipementier fondé par Phil Knight, celui qui est considéré comme l'un des pères de la mondialisation.
Croissance vigoureuse en Chine, hausse des marges et un bénéfice net qui dépasse les attentes, il y avait tout pour satisfaire les marchés dans les résultats du second trimestre publiés mercredi par Nike (NYSE:NKE).
Dans les grandes lignes, les ventes de la marque à la virgule ont progressé de 7,2% sur un an pour atteindre 10,6 milliards de dollars. Le bénéfice net affiche lui une hausse de 8,6% à 3,33 milliards.
Signe que les tensions commerciales n'affectent pas trop le groupe, ce n’est pas aux USA qu’il a le plus impressionné mais en Chine, principal moteur de sa croissance où les revenus ont bondi de 22% et le bénéfice de 33%.
Nike (NYSE:NKE) a par ailleurs signé une hausse 4% de ses ventes sur son terrain de jeu favori, où il mène de plus en plus une stratégie de relai des problématiques sociétales.
Dernièrement, le numéro un mondial des articles de sport a mis un terme au contrat qui le liait avec Antonio Brown, membre de l’équipe des New England Patriots en NFL et visé par une plainte pour viol. Il s'est également emparé du thème des violences policières en faisant du footballeur Colin Kaepernick, l'un de ses ambassadeurs, notait le quotidien Les Echos.
En Europe, où Nike (NYSE:NKE) est l’équipementier officiel du FC Barcelone, du Paris Saint Germain ou encore de l’équipe de France, les ventes ont progressé de 6%.
Le groupe, qui commercialise également la marque Converse, a souligné la contribution de « Nike (NYSE:NKE) Direct », sa plateforme qui permet de vendre ses articles auprès des consommateurs via des applications sur smartphones et sur internet.
2% de rendement jusqu’en 2026 pour un émetteur AA-
L’action Nike (NYSE:NKE) s’envolait de plus de 4% à la suite de ses bons résultats mercredi soir.
L’obligation, remboursable dans sept ans par l’équipementier, consolidait quant à elle ses gains, à un cours avoisinant 101,75% du nominal. Elle permet de tabler sur un rendement annuel de 2,10% (coupure de 2.000 dollars) et constitue un investissement de qualité, dans un environnement incertain.
Précisons en effet que la dette émise par la marque, sponsor de nombreux athlètes dont Michael Jordan, Roger Federer ou Tiger Woods pour ne citer qu’eux, est considérée d’excellente qualité par les agences de notation. S&P lui attribue le rating AA-.