Nouveaux records absolus à Wall Street, le CAC au plus haut depuis Juill

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Sur les marchés actions, les principaux indices américains ont signé encore hier de nouveaux records historiques, dans un marché boosté par plusieurs facteurs, à l’instar de la baisse du taux directeur de la Banque de réserve d’Australie, de la hausse des commandes à l’industrie en Allemagne et du succès de l’emprunt obligataire lancé hier par le Portugal. Ainsi, sur l’ensemble de la journée, l’indice Dow Jones progressait de 0,58%, pour venir clôturer au-dessus des 15 000 points pour la première fois depuis sa création, à 15 056,20 points. De son côté, l’indice élargi S&P500 signait quant à lui un nouveau record absolu en séance et un quatrième record de clôture consécutif, affichant une progression de 0,52%, à 1 625,96 points. La Nasdaq Composite a progressé de son côté de 0,11%, à 3 396,63 points. Ce dernier affiche ainsi une tendance moins exacerbée que ses deux confrères, la baisse d’Apple hier, poids lourd composant l’indice, ayant entraîné vers le bas de nombreuses sociétés de haute technologie.

Sur le vieux continent, les principales bourses européennes ont fini la séance sur une note positive, dans un marché catalysé par l’effet d’annonce des politiques monétaires ultra-accommodantes de la part des principales Banques Centrales mondiales. Ainsi, à Paris, l’indice vedette parisien a terminé la séance à son plus haut depuis Juillet 2011, dans des volumes d’échanges relativement modérés, à 3,03 milliards d’euros. Le marché français a été principalement animé par de nombreuses publications d’entreprises, notamment en l’absence d’actualités macro-économiques de premier plan. Ainsi, sur l’ensemble de la journée, le CAC 40 progressait de 0,37%, à 3 921,32 points.

Au niveau des valeurs, nous noterons la bonne tenue des valeurs bancaires, en première ligne comme à l’accoutumée, notamment après l’annonce de la part de grandes institutions bancaires françaises de la mise en place de grands plans d’économies, à l’instar de la Société Générale. Ainsi, sur la journée, cette dernière progressait de 5,68%, à 30,14 euros. Même tendance pour BNP Paribas et Natixis, ayant progressé respectivement de 2,40% à 44,95 euros et 2,31% à 3,50 euros. De son côté, le DAX allemand signait un nouveau record hier, affichant une progression de 0,86%, à 8 181,78 points. Même tendance pour le Footsie de Londres, ce dernier s’étant adjugé 0,55%, rattrapant ainsi ses pertes de la veille. Ce matin, la bourse de Paris est attendue en hausse, dans le sillage de Wall Street, le contrat à terme sur le CAC 40 progressant avant l’ouverture de 0,22%.

Forex:
Sur le front des devises, l’euro affichait une hausse face au dollar. Dans un marché pauvre en annonces, la monnaie unique profitait tout de même d’un bon indicateur allemand et d’une émission obligataire long terme portugaise réussie. L’euro évolue ce matin légèrement au-dessus des 1,31 dollar. Cette hausse peut paraître fragile alors que la BCE par la voix de son Président multiplie les déclarations laissant envisager une nouvelle action. Mario Draghi se dit prêt à intervenir à nouveau si la situation l’y oblige. Ainsi, l’euro semble se contenter d’évoluer dans son range des 1,30-1,32 qui tient depuis près d’un mois. Du côté asiatique, la paire USDJPY ne semble pas parvenir à atteindre le seuil des 100 yens. L'échec de franchissement de ce niveau à plusieurs reprises pourrait entraîner une consolidation plus importante et pourquoi pas un retour sur les 98 yens. Ce matin, cette consolidation commençait à s’opérer et la paire se traitait autour des 98,7 yens.

Enfin, l’actualité est forte du côté des devises dites matières premières. Le dollar australien a affiché une nette baisse hier suite à l’abaissement des taux de la Banque Centrale. En effet, la Banque Centrale australienne a baissé son principal taux directeur à 2,75%, du jamais vu depuis 50 ans. Dans ce contexte, l’aussie cassait son support à 1,02 se traitant au plus bas à 1,0155$. Cependant, le rapport plutôt encourageant du commerce chinois a permis au kiwi de se reprendre. Ce dernier évolue ce matin proche des 1,02$.

Le dollar canadien, quant à lui, a bénéficié hier de la perte de vitesse du kiwi et du bon chiffre allemand. En effet, les investisseurs à la recherche de rendement se sont massivement tournés vers le dollar canadien après l’abaissement des taux australiens. Ainsi, dans une logique de recherche de rendement et d’appétit pour le risque, le loonie semble être le grand bénéficiaire de la séance d’hier. La paire USDCAD évoluait ce matin autour des 1,0045 au plus bas depuis février.

Matières premières:
Au chapitre des matières premières, le pétrole reste relativement stable. Malgré un léger recul hier suite à des prises de bénéfices et à la publication du rapport de l’American Petroleum Insititute sur les stocks de brut, l’or noir était globalement à l’équilibre. En effet ce dernier a fait état d'une hausse des stocks de 680 000 barils la semaine dernière. Les investisseurs vont maintenant se tourner vers le rapport du Département Américain de l’Energie qui devrait lui aussi montrer une hausse des stocks. Par ailleurs, les opérateurs ont pu être attentifs aux chiffres du commerce chinois. On notera que la Chine a boosté ses importations de pétrole le mois dernier. Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 95,7 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 104,4 dollars.

Sur le front des métaux précieux, l’or se montrait hésitant. Le métal jaune se trouve tirailler entre d’un côté la baisse des actifs dans les ETF et de l’autre la bonne tenue du marché physique. Les actifs du SPDR Gold Trust, plus gros ETF investi en or, ont chuté à leur plus bas niveau depuis Mars 2009. La bonne tenue des indices américains incitent les investisseurs à se désengager. Cependant, la demande physique en Chine et en Inde se porte très bien et joue un rôle du support pour le marché. Ce matin, l’once d’or se traitait autour des 1 455 dollars.