Les indices européens ont ouvert sur une note relativement positive grâce à la stabilisation des rendements obligataires en zone euro et aux Etats-Unis. Concernant le calendrier économique de ce mercredi, nous nous intéresserons à la publication du produit intérieur brut (PIB) et à l’évolution de la production manufacturière au titre du mois d’août au Royaume-Uni. Du côté des Etats-Unis, les opérateurs se focaliseront sur les prix à la production du mois de septembre et l’émission obligataire du département du Trésor sur des titres de maturité 10 et 3 ans. Pour rappel, le Trésor américain a prévu d’emprunter environ 230 milliards de dollars sur les marchés financiers cette semaine.
John Williams veut rassurer les marchés émergents…
Aux Etats-Unis, John Williams, président de la Réserve fédérale de New York, a indiqué que l’institution de Washington (Fed), devait améliorer sa communication afin de ne plus perturber le fonctionnement des marchés émergents et ainsi éviter les fuites massives de capitaux. Dans une conférence organisée par la Banque d’Indonésie à Bali, le président de la Fed de New York a déclaré que « Dans un monde interconnecté, la transparence et les voies ouvertes de communication sont cruciales pour minimiser les incompréhensions, les perturbations de marché et la volatilité qui peuvent interférer avec nos objectifs communs de promouvoir des économies fortes et stables ».
Sur le front de la thématique pétrolière, le contrat WTI a clôturé mardi en hausse de 0,9 % à 74,96 dollars le baril. Les cours du pétrole sont soutenus par la diminution des exportations iraniennes. En effet, au moment où nous écrivons ces lignes, le pays exporte environ 1,1 million de baril par jour (bpj), contre 2,5 millions de bpj au mois d’avril et 1,6 million de bpj en septembre. Par ailleurs, les regards des opérateurs sont désormais tournés sur la tempête « Michael » qui devrait perturber la production pétrolière dans le Golfe du Mexique (Etats-Unis, Mexique et Cuba). Dans le même temps, l’Agence internationale de l’énergie (IEA) a invité les pays producteurs à produire davantage de pétrole afin d’éviter la « zone rouge » en matière d’approvisionnement.