Les indices européens perdent du terrain après la publication des chiffres du commerce extérieur en Chine. Les chiffres des importations et exportations se sont respectivement contractés de 7,6 et 4,4 % au mois de décembre. Outre le vote sur le « Brexit », on s’intéressera cette semaine aux résultats d’entreprises. En effet, les investisseurs prendront connaissance ce lundi de la publication des comptes de Citigroup (NYSE:C). Par ailleurs, le calendrier économique du jour sera peu fourni en donnée macroéconomique. Nous nous focaliserons seulement sur la production industrielle du mois de novembre en zone euro. Enfin, l’indice CSI 300 a terminé en baisse de 0,87 % à 3 067,78 points et l’indice Hang Seng a clôturé en repli de 1,38 % à 26 298,33 points.
Un « shutdown » qui dure et perdure
Après plus de 20 jours de « shutdown », aucune solution ne se dessine (pour l’heure) entre Donald Trump et le Congrés américain. La pomme de discorde réside dans le financement du mur à la frontière mexicaine. Le président américain a indiqué sur Twitter (NYSE:TWTR) que « Les démocrates doivent revenir à Washington et travailler à mettre fin au shutdown tout en faisant cesser l’horrible crise humanitaire à la frontière Sud ». Les négociations entre les parties prenantes doivent reprendre ce lundi, alors que la situation financière des 800 000 fonctionnaires continue de se dégrader de manière significative. Evidemment, ce « shutdown » pèse aussi sur le moral des investisseurs. Au moment où nous écrivons ces lignes, les indices européens évoluent en territoire négatif dans le sillage des indices asiatiques.
Du côté du pétrole, le groupe Baker Hughes a fait état d’un léger ralentissement de l’activité pétrolière aux Etats-Unis pour la semaine achevée au 11 janvier. Et pour cause, le nombre de puits forés est passé de 877 à 873 la semaine dernière. Outre les prises de bénéfices, la baisse des cours s’explique par les perspectives de ralentissement de l’économie mondiale et les derniers chiffres du commerce extérieur dans l’Empire du Milieu. Malgré la récente progression des prix (environ 20 % depuis le 24 décembre 2018), le WTI accuse toujours un repli de l’ordre de 30 % depuis le mois d’octobre 2018. En dépit de la contraction du jour, nous conservons un biais positif sur le WTI et pensons qu’il pourrait renouer avec le seuil des 54 $ à court/moyen terme.