Le rapport de l’OPEP a apporté une touche d’optimisme mais de nombreux points restent en suspens. L’organisation anticipe un marché pétrolier plus équilibré en comptant sur une chute de la production des pays non membres de l’organisation au premier semestre prochain, ce qui n’est pas certain, du moins dans les proportions attendues. Elle s’abstient également de définir un prix cible, qui pourrait servir de boussole au marché, et, surtout, une incertitude demeure à propos de la position exacte de l’Arabie Saoudite au sujet d’éventuelles négociations avec les pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP pour réduire l’excès d’offre.
A moins d’un changement de stratégie de Riyad, qui semble déterminée à poursuivre la guerre des prix, il faut plutôt appréhender le pétrole comme un marché de range qui évolue, majoritairement, en intraday, en fonction de l’analyse technique.