Vendredi, lors de la dernière séance de la semaine, la nourse de New York a lourdement chuté pour se retrouver aux niveaux de fin 2011, déprimée par les perspectives économiques sombres aux Etats-Unis où le taux de chômage a connu une hausse inattendue.
- A la clôture, le Dow Jones Industrial a perdu 2,22% à 12.118,57 points et le Nasdaq 2,82% à 2747,48 points. L'indice S&P 500 a chuté de 2,46% à 1278,04 points.
Wall Street a effacé tous ses gains depuis le début de l'année. Les investisseurs essaient de voir si le risque de récession est en train de s'étendre avec les inquiétudes pour l'Europe, la Chine et de plus en plus les Etats-Unis, et globalement ils vendent à tout va. Vendredi a aussi été publié le taux de chômage, qui est ainsi remonté en mai, pour s'établir à 8,2%. Les entreprises n'embauchent pas en raison de la peur pour l'Europe mais aussi des élections aux Etats-Unis: les entrepreneurs craignent qu’Obama soit réélu, qui pour une grand partie des américain, a un programme qui n'est pas favorable à la croissance et à l'industrie. En outre, la bourse new-yorkaise a été pénalisée par la détérioration de l'activité manufacturière en Chine en décembre. Sous l'effet de la crise sur les marchés européen et américain, l'indice PMI s'est élevé à 48,7. Un chiffre supérieur à 50 indique une expansion, un chiffre inférieur une contraction.
L’inquiétude se fait de plus en plus ressentir à la bourse de Tokyo.
Ce matin, la bourse de Tokyo a terminé la séance en nette baisse de 1,71%, plombée par l'inquiétude pour l'endettement européen et par des statistiques décevantes aux Etats-Unis et en Chine.
- A la clôture, l'indice Nikkei 225 a chuté de 144,62 points à 8295,63 points. L'activité a été faible, avec 1,72 milliard d'actions échangées sur le marché.
Les opérateurs sont toujours angoissés par les problèmes d'endettement européen, particulièrement ceux de la Grèce politiquement instable et de l'Espagne au secteur bancaire vacillant. Ils ont été échaudés aussi par de mauvais chiffres du chômage pour le mois de mai publiés aux Etats-Unis, qui ont renforcé les doutes quant à la vigueur de la reprise de la première puissance économique mondiale. La deuxième plus importante, la Chine, a quant à elle vu son activité manufacturière fortement ralentir, confirmant la baisse de la croissance au sein du moteur de l'activité mondiale. L'ensemble de ces facteurs ont entretenu la flambée du yen, considéré comme une valeur refuge par temps économique difficile et qui évolue à son plus haut niveau depuis onze ans face à l'euro tout en restant vigoureux vis-à-vis du dollar.
La bourse de Paris ouvre en baisse, dans un climat attentiste.
A l’ouverture des marchés Européens, la bourse de Paris évoluait en baisse, dans le sillage de l'Asie, toujours affaiblie par les craintes sur la croissance mondiale et la crise persistante en zone euro.
- A 10H30 ; l'indice CAC 40 perdait 0,41% à 2938,51 points.
Plusieurs indicateurs récents ont confirmé aux yeux des marchés l'essoufflement des moteurs de la croissance mondiale, notamment avec la hausse inattendue du chômage aux Etats-Unis. Cette mauvaise nouvelle s'ajoute au ralentissement de l'activité en Chine et à la crise de la dette en zone euro.Les investisseurs rejettent toute prise de risque avant les nouvelles élections en Grèce et l'annonce de progrès dans le sauvetage du système bancaire espagnol.Cette semaine sera importante pour les marchés qui attendent beaucoup de la réunion de la BCE et d'un discours du président de la Fed.
- L’euro connaît un nouvel accès de faiblesse à 1,2409 dollar, ne parvenant pas à préserver son rebond de fin de semaine dernière. Cette baisse s’expliquerait par la vente de la monnaie unique par les banques centrales des pays émergents afin de privilégier leurs propres devises,
- Au niveau de l’or noir, le baril de Brent tombe sous la barre des 100 $, pour coter 96,95 $.
Bonne journée à tous et bon trading !