Disponible sous le pair, à 99,40% du nominal, l’obligation du groupe immobilier d’origine belge Ghelamco Invest NV offre pour l’instant un rendement de 4,44%, sur base d’un coupon de 4,3% et d’une maturité égale au 20 novembre 2022.
La coupure de cette souche obligataire émise en novembre dernier est de 100.000 euros, pour une taille à l’émission de 47 millions. Malgré ce montant relativement limité, le titre bénéficie pour l’instant d’une assez bonne liquidité sur le marché secondaire.
L’emprunt, qui ne bénéficie d’aucun rating chez Standard & Poor’s, a été émis dans le cadre de la stratégie de financement des projets du groupe, mais aussi pour rembourser l'obligation arrivant à maturité en février 2018 au coupon de 6,25%.
Précisons que Ghelamco Invest est une société anonyme de droit belge et que son emprunt bénéficie de la garantie de la société Ghelamco Group, l’entreprise fondée en 1985 par l’homme d’affaires belge Paul Gheyssens.
Belgique et Pologne
Le groupe immobilier développe ses activités essentiellement en Belgique et en Pologne, et dans une moindre mesure en Russie et en Ukraine, dans le secteur de l’immobilier de bureaux, du commerce de détail, du résidentiel et de la logistique.
En Belgique, la compagnie est connue au nord du pays à travers notamment le principal stade de Gand, baptisé Ghelamco Arena. Le groupe a aussi été impliqué dans le dossier de la construction du stade national (projet ‘Eurostadium’). Le dossier a reçu un avis négatif de l’administration flamande début janvier, lequel pourrait être le coup de grâce au projet. Le gouvernement de la Région néerlandophone doit encore statuer de manière définitive sur le dossier.
Au 30 juin 2017, soit les derniers chiffres disponibles, le groupe affichait un total des actifs de 1,70 milliard d’euros, une trésorerie de 66,6 millions et une dette financière nette de 762 millions. Ses capitaux propres totaux atteignaient près 773 millions.
Ghelamco Group ambitionne de générer un bénéfice annuel de 100 millions d’euros au cours des cinq prochaines années, contre environ 75 millions ces cinq dernières années, nous avait confié Philippe Pannier, le directeur financier, en novembre dernier.