Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Wall Street avait fini au zénith à la veille de la célébration de la fête nationale américaine, Independance Day, rien ne semblait pouvoir troubler la sérénité des détenteurs d’un portefeuille boursier, à part un tweet vengeur de Donald Trump (le danger est quotidien) ou un événement par nature totalement imprévisible.
Et c’est exactement ce qu’il s’est produit ce jeudi 4 juillet : la nature a rappelé qu’elle est la plus forte, sous forme d’un séisme de magnitude 6,4 sur l’échelle de Richter qui a frappé l’est de la Californie.
C’est le plus puissant à avoir frappé l’Etat depuis 1999 (ce dernier ayant été beaucoup plus puissant et destructeur avec une magnitude de 7,1 et des dizaines de milliards de dégâts sur les logements privés et les infrastructures publiques).
Mais, fort heureusement, l’épicentre du tremblement de terre était localisé dans la région largement désertique de Searles Valley, dans le désert de Mojave, situé à environ 240 km au nord-est de Los Angeles (au-delà des Rocheuses, côté “vallée de la mort”).
Des centaines de répliques ont eu lieu ces dernières heures, certaines dépassant la magnitude 4 : elles ont été nettement ressenties de Las Vegas à Los Angeles et plus fortement encore à San Bernardino.
Ce séisme s’est produit sur une ligne fracture secondaire et non reliée à la célèbre faille de San Andreas qui court sous la Silicon Valley et remonte jusqu’à San Francisco avant d’obliquer vers l’océan pacifique et longer la côte de l’Oregon sur des centaines de kilomètres jusqu’au delà de Vancouver.
Trump s’est empressé de tweeter qu’il n’y avait pas de dégâts… et il a bien failli rajouter qu’il contrôlait la situation !