FedEx (NYSE:FDX) a fait état mardi passé de ses résultats trimestriels, l’occasion de revenir sur l’évolution des emprunts du groupe américain, leader mondial du transport express.
La société, valorisée à près de 60 milliards de dollars à la bourse de New York, a publié un bénéfice net de 596 millions de dollars au titre du deuxième trimestre de l’année.
Si ce bénéfice est inférieur de 16% en comparaison du second trimestre de l'année précédente, il est aussi inférieur aux attentes des analystes, lesquels avaient tablé sur un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, de 3,09 dollars contre 2,51 réalisés.
Le chiffre d’affaires affiche lui une hausse de 4,3% à 15,3 milliards de dollars, contre 14,6 milliards un an plus tôt et 15,4 milliards attendus par les analystes.
Dans un communiqué, la direction a notamment indiqué avoir révisé à la baisse ses prévisions annuelles de bénéfices, en raison d'une attaque informatique qui a perturbé au mois de juin l'activité de sa filiale néerlandaise TNT Express. FedEx a pour rappel acquis son concurrent néerlandais en 2016 pour plus de cinq milliards de dollars, en vue de renforcer son implantation en Europe.
L'entreprise du Tennessee, active dans 220 pays, a également averti avoir souffert du passage de l'ouragan Harvey sur les Etats-Unis à partir de la fin du mois d'août.
Des obligations par 2.000 dollars
En bourse, l’action qui avait ouvert en baisse de 3% a finalement clôturé la séance de mardi dernier sur une légère hausse de 0,50%.
Sur le marché secondaire, le groupe de messagerie express est notamment présent sur les échéances 2026 et 2047, avec des coupons respectifs de 3,25% et 4,4%.
Ces emprunts, libellés par coupures de 2.000 dollars et notés « Baa2 » et « BBB » dans la catégorie investoissement chez Moody’s et Standard & Poor's, s'échangent sur le marché secondaire à des prix indicatifs de 101,59% et 99,06%.