Dans des volumes d’échange importants, l’action du spécialiste des systèmes de refroidissement et de la dépollution de l'air Hamon a clôturé la séance de ce lundi sur un gain de 17% à la bourse de Bruxelles.
Pour ceux qui ne seraient pas familier de cette entreprise belge dont la Région wallonne est l’actionnaire majoritaire, avec un bloc de plus de 40% des parts, Hamon se présente comme un spécialiste des systèmes de refroidissement des centrales et de la dépollution de l'air.
Ses activités comprennent la conception, la fabrication de composants clés, l'installation et l'entretien de systèmes de refroidissement, d’échangeurs de chaleur, de systèmes de dépollution de l’air, de chaudières de récupération (HRSG) ainsi que les systèmes de désulfurisation.
Le groupe, qui dessert une clientèle principalement composée de centrales électriques et de sociétés actives dans l’industrie lourde, s'occupe également du service après-vente.
L’entreprise wallonne, qui publiera ses résultats semestriels ce soir en après-bourse, fut donc la vedette de la rentrée boursière à Bruxelles. Faut-il rappeler que l’action avait clôturé la séance de vendredi à un cours de 2,58 euros, non seulement son plus bas de l’année mais aussi son plus bas historique.
Le rebond de l’action hier permet à celle-ci de voir sa performance depuis le 1er janvier être réduite à -17%, tandis que sur an, elle affiche un bilan peu enviable de -65%.
L’action a notamment souffert ces derniers mois de plusieurs augmentations de capital, alors que l’entreprise a connu une année 2016 particulièrement difficile, teintée par une perte nette de 63 millions d’euros. Son chiffre d’affaires a par ailleurs chuté à 436 millions d’euros, contre 698 millions un an plus tôt.
Sur le marché secondaire, l’unique obligation émise par le groupe de Mont-Saint-Guibert, remboursable en 2020, évolue nettement sous le pair autour des 83,25% du nominal, avec un rendement annuel qui s’affiche à 14,16%.
De type senior non-sécurisé, cette émission de 55 millions d’euros est libellée par coupures de 100.000. Elle ne dispose pas de rating. Précisons enfin que la petite taille d’émission peu engendrer un manque de liquidité sur le titre, ou encore un écart de prix important entre l’achat et la vente.