Les pertes ont dominé l'activité du marché pour les principales classes d'actifs en 2022. Les matières premières et les liquidités font exception. Le reste du secteur a perdu du terrain l'année dernière, parfois de manière très importante, selon un ensemble d'ETF de substitution.
Le grand gagnant : les matières premières au sens large. L'iShares S&P GSCI Commodity-Indexed Trust (NYSE :GSG) a progressé de 24,1 % en 2022. Ce gain fait suite à une hausse encore plus forte en 2021.
Les liquidités ont également affiché une performance positive l'année dernière. L'ETF iShares Short Treasury Bond (NASDAQ :SHV) a légèrement augmenté de 0,9 % en 2022, rebondissant après une perte partielle l'année précédente.
Dans l'ensemble, les marchés ont souffert de loin en loin, y compris des pertes pour les actions et les obligations américaines au cours de la même année civile. Les actions de l'ETF Vanguard Total (EPA:TTEF) Stock Market Index Fund (NYSE :VTI) ont dégringolé de près de 20 % en 2022, le premier revers de l'année civile pour cet ETF depuis 2018.
Les obligations américaines ont également perdu du terrain au cours de l'année qui vient de s'écouler. Les actions de l'ETF Vanguard Total Bond Market Index Fund (NASDAQ :BND) ont perdu plus de 13 %, marquant une deuxième perte consécutive sur l'année civile pour l'ETF.
Les pertes généralisées ont pesé sur le Global Market Index (GMI), un indice de référence non géré (maintenu par CapitalSpectator.com) qui contient toutes les principales classes d'actifs (à l'exception des liquidités) dans des pondérations de valeur de marché. La forte perte de l'indice de référence l'année dernière contraste avec une solide progression en 2021.
L'examen de la performance du GMI par rapport aux actions et obligations américaines au cours de l'année écoulée révèle une faible performance de cet indice de référence multi-actifs (ligne bleue dans le graphique ci-dessous). Le GMI s'est aligné sur les actions américaines (VTI) en 2022. Les obligations américaines (BND) ont également perdu du terrain, mais à un rythme plus lent. À la fin de l'année, les tendances négatives sur ces fronts restent manifestes, ce qui suscite des doutes quant au moment où les marchés commenceront à se stabiliser et à se redresser.