Les débuts de la cohabitation entre les sociaux-démocrates (centre-gauche), arrivés largement en tête des législatives de décembre
2016, et le parti présidentiel (centre-droit) ont été mouvementés. Les manifestations anti-corruption affaiblissent la nouvelle
majorité, la poussant à accroître les dépenses publiques. Mais l’économie se porte bien, et la hausse des dépenses budgétaires
n’aura qu’un effet pro-cyclique. Les déficits budgétaires sont aujourd’hui modérés, mais à terme, un populisme excessif pourrait
endommager la stabilité macroéconomique. La discipline imposée par l’Union européenne devrait néanmoins permettre d’éviter les
dérives excessives.