Le fabriquant de l’iPhone était de retour la semaine passée sur le marché primaire, levant sept milliards de dollars ventilés en plusieurs tranches.
Apple (NASDAQ:AAPL) a notamment émis quatre nouvelles « iBonds » remboursables en 2020, 2022, 2024 et 2027 et rémunérées par des coupons fixes de 1,80%, 2,30%, 2,85% et 3,20%.
Toutes libellées par coupures de 2.000 dollars, elles sont notées dans la catégorie investissement auprès des trois grandes agences de notation.
La firme de Cupertino (Californie), dont la valorisation boursière atteint près de 800 milliards de dollars, continue donc de financer ses rachats d’actions et sa politique de dividende sur le marché obligataire, alors qu’elle dispose pourtant d’un matelas confortable de 260 milliards de dollars.
Le problème est que plus de 90% de ce cash se situe à l’étranger et serait soumis à un impôt de 35% à en cas de rapatriement. Dernièrement, Tim Cook, patron d’Apple, a expliqué sur CNBC qu’il espérait que l’administration Trump annonce d’ici à la fin de l’année un projet de réforme de la législation à ce sujet.
Ce processus obligataire a débuté en avril 2013, avec une émission inaugurale de 17 milliards de dollars. Depuis lors, Apple a également émis des obligations en euro, en franc suisse, en yen, en livre sterling ou encore, en dollar australien.
Les ventes d’iPhone déçoivent au premier trimestre
Apple, qui publiait la semaine passée ses résultats du premier trimestre de l’année, a déçu les observateurs en terme de ventes d’iPhone, son produit phare. Sur les trois premiers mois de l’année, 50,76 millions d’iPhone ont tout de même trouvé preneur, contre plus de 51 millions un an plus tôt.
Comme le souligne le journal L’Echo, cette baisse serait due au comportement des clients qui auraient préféré attendre le dixième anniversaire du smartphone pour casser (à nouveau) leur tirelire cet automne.
Le bénéfice net a pour sa part augmenté de plus de 4% en glissement annuel à 11 milliards de dollars, dans les mêmes proportions que ses revenus qui s’affichent à 52,90 milliards de dollars.
A noter que la direction a annoncé qu'elle allait distribuer aux actionnaires pas moins de 300 milliards de dollars d'ici à 2019, faisant d’elle l’entreprise la plus généreuse en la matière.