Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
La Chine est confrontée à une crise sanitaire dont les “effets devraient être temporaires” selon l’Eurogroupe… mais le gouvernement prend pour l’heure des mesures qui sont absolument sans précédent: le report du salon automobile du printemps à Pékin (du 21 au 30 avril) au mois d’août, le calendrier des épreuves sportives est allégé, de nombreux événements supprimés… et le gouvernement chinois envisage aussi de reporter sa session annuelle (du jamais vu !).
Mais, ce qui nous concerne au 1er chef : 200 000 millions de salariés n’ont pas repris le travail sur leur lieu habituel, ceux qui le peuvent travaillent à distance (ce qui permet de traiter l’administratif mais ne fait pas avancer la production sur les chaines d’assemblage).
Et la question qui taraude les économistes : à partir de quel moment les pénuries de pièces détachées et composants chinois vont commencer à impacter (mettre à l’arrêt purement et simplement) plusieurs pans de nos industries ?
Alors, si comme le prédit l’Eurogroupe, les “effets devraient être temporaires”, ce qui nous préoccupe c’est à quel coût et avec quel impact sur la croissance.