Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Trump ressort la rhétorique guerrière qu’il avait infligé à la Corée du Nord il y a 2 ans, mais cette fois-ci, c’est à l’Iran qu’il administre la promesse d’une dévastation et d’un anéantissement en cas de “provocation” (“l’Iran cessera d’exister”).
A en croire le président américain, l’Iran ne cesserait de déclencher des guerres avec ses voisins dans la région, alors que la dernière remonte à 200 ans (et plus personne ne se souvient avec qui ni pourquoi).
Ces gesticulations verbales n’impressionnent pas les marchés… qui ne voient pas pourquoi Téhéran chercherait à déclencher un conflit. Mais peut-être y voient-ils une mise en équivalence avec les menaces iraniennes d’anéantir Israël (jamais mises à exécution depuis 40 ans, parce que c’est un discours destiné à entretenir une sorte de mystique patriotique).
La député démocrate Tulsi Gabbard estime qu'”une guerre avec l’Iran ferait de l’intervention en Irak une simple promenade de santé. La dévastation et le coût pour l’Amérique seraient bien plus grands que tout ce que nous avons jamais connu auparavant”.