L’obligation remboursable dans cinq ans par Transocean Inc, le spécialiste du forage pétrolier et gazier en eaux profondes, se rapproche du pair. Elle permet toujours de tabler sur un rendement à l’échéance supérieur à 7% en dollar.
Comme on peut le constater à la lecture du graphique, cette obligation, libellée par coupures de 2.000 dollars, a bien progressé ces dernières semaines.
Une tendance haussière qui s’inscrit notamment en marge de l’annonce le 13 décembre dernier par Transocean, de l’obtention par sa plateforme Development Driller III d’un contrat pour exploiter des gisements au large des côtes de Trinité-et-Tobago.
Alors que l’activité de forage offshore augmente sur le continent africain, le contrat est sensé débuter au deuxième trimestre de l’année et porte sur un an. Il représente, en termes de revenus, 91 millions de dollars, notifie le communiqué d’entreprise.
Leader de son secteur
Basée à Genève mais opérant essentiellement aux Etats-Unis, Transocean est un spécialiste mondial des forages en eaux ultra-profondes pour l’industrie pétrolière et gazière (notamment pour le compte de la Royal Dutch Shell (AS:RDSa) et Chevron (NYSE:CVX)).
En concurrence avec Halliburton et Schlumberger, elle opère dans une vingtaine de pays, compte 9.000 employés et détient à 100% ou partiellement, des participations dans une flotte de 45 unités mobiles de forage en mer.
Comme ses concurrents, le groupe a souffert de la chute du baril en 2014-2015, laquelle a entrainé à la baisse les investissements des compagnies pétrolières, forçant au passage les sociétés comme Transocean à diminuer leurs couts pour être rentables dans un environnement où le baril évolue entre 50 et 70 dollars.
A ce jour, le secteur du forage pétrolier demeure toujours sous pression, ce qui explique le niveau de rendement affiché par l’obligation sous revue, même s’ils ont fortement diminué en 2019.
La dette à long terme de l’entreprise, notée « B » chez Standard & Poor’s, totalisait au sortir du troisième trimestre neuf milliards de dollars. Le carnet de commandes de l’entreprise atteignait lui 10,8 milliards.
Cotée à la bourse de New York, Transocean (ou RIG) y est valorisée à hauteur de 4,2 milliards de dollars.