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Trois questions que nous aimerions voir posées à E. Macron et M.Le Pen

Publié le 25/04/2017 11:05

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Voici les trois questions que l’équipe de La Chronique Agora, une newsletter critique à l’égard des étatismes sclérosants et du créditisme financier qui mènent la France à la faillite, aimeraient voir posées aux candidats du Second tour des Présidentielles.

-1- Sur la réduction du nombre d’élus locaux et parlementaires

Avec un élu pour 108 habitants en France contre un élu pour 2 698 habitants en Allemagne – une république fédérale accordant une importante autonomie à ses länder – notre pays a une classe politique pléthorique. NOTRE QUESTION AUX CANDIDATS : « Une réduction du nombre d’élus, députés et sénateurs, c’est souhaitable mais… que fait-on de nos plus de 645 000 élus locaux ? »

La France compte un total de 925 parlementaires, dont 577 députés et 348 sénateurs. Au premier tour :

François Fillon souhaitait ramener le nombre de députés à 400 et de sénateurs à 200 ;

Emmanuel Macron proposait une réduction d’environ un tiers des parlementaires. Ce qui aboutirait à un nombre de parlementaires conservés, à peine supérieur à celui proposé par le candidat LR.

Marine Le Pen, du Front National, est plus drastique dans la réduction des députés qu’elle indiquait vouloir diminuer à 300 pour les députés et à 200 pour les sénateurs.

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-2- Le financement des syndicats

Avec moins de 8% de syndiqués et même moins de 5% dans le privé, la question de la faible représentativité des syndicats par rapport à leur influence se pose réellement. Plus de 80% de leur financement proviennent de nos impôts sans qu’ils nous représentent. NOTRE QUESTION AUX CANDIDATS : « Que ferez-vous concernant le financement des syndicats ? »

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L’iFRAP, think tank libéral, dénonce depuis plus d’une décennie le mode de financement opaque des syndicats. « Nos syndicats, tous les rapports le montrent, sont financés à plus de 80% par des fonds publics […]. Une règle simple consisterait à financer les syndicats par le biais des cotisations de leurs adhérents, au moins à hauteur de 50%. C’est déjà le cas dans de nombreux pays européens… » écrivait le directeur de la fondation, Agnès Verdier-Molinié, en décembre 2011. Le pouvoir de blocage du pays par ces syndicats non représentatifs est indéniable mais nul candidat n’oserait donc toucher aux privilèges de la caste syndicale. Pourquoi pas un référendum ?

-3- Changer la vision de Bercy

NOTRE QUESTION AUX CANDIDATS : « Comment mettre nos impôts au service de la création d’entreprises et donc d’emplois marchands ? » Les emplois du secteur marchand sont les véritables créateurs de richesses d’un pays. A l’inverse, les solutions visant à augmenter les emplois publics, générateurs de dépenses publiques inévitables, sont une ineptie. Passé 36% de dépenses public rapportées au PIB, les politiques publiques freinent la croissance au lieu de la stimuler, comme le démontre un récent rapport de l’OCDE. En France nous en sommes à 57,5% !

Les entreprises nouvelles sont les premiers viviers de la création d’emplois marchands, c’est donc une politique favorable à la création d’entreprise et à l’allégement de leurs charges qui permettrait d’inverser la courbe du chômage. La fiscalité à l’égard des PME de moins de 250 salariés est punitive : plus de la moitié des prélèvements obligatoires est supportée par ces dernières, l’autre moitié l’étant par les entreprises de taille supérieure. Le taux normal de l’impôt sur les sociétés dans notre pays est de 33 1/3%. La fiscalité des entreprises en France est l’une des plus élevées de l’Union européenne, ce qui nuit à l’investissement.

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La réduction de l’impôt sur les sociétés à 28% pour 2020 prévue par l’actuel gouvernement est insuffisante, et les plafonds de chiffres d’affaire prévus pour les taux réduits des TPE trop peu ambitieux. Ces trois questions s’attaquent à des privilèges de castes — celles des élus, des syndicats et des employés de grandes entreprises. Ces castes s’opposent à la remise en cause de modèles qui ont échoués et à l’imitation des modèles qui réussissent chez nos voisins. Voilà pourquoi, une fois encore, ces questions n’ont pas été posées par des médias complaisants au premier tour. Nous espérons que ce soit le cas au second tour. Pour plus de réflexions sur la situation politique et économique en France, et vous tenir au courant de la faillite des systèmes, lisez les analyses de notre équipe sur La Chronique Agora.

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