Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Donald Trump a lancé sa campagne électorale mardi soir depuis Orlando en Floride et gage sa réélection sur une Amérique du plein emploi (il annonce 3,5% de taux de chômage, le plus bas depuis 50 ans).
Il s’était pourtant fait élire en dénonçant les chiffres truqués (“bidons) de l’administration Obama qui “planquait” des dizaines de millions de chômeurs (devenus des “invisibles”), une population dont il se voulait le champion en rapatriant les “bons emplois” vers les Etats-Unis.
Maintenant qu’il est au pouvoir, les chiffres -toujours aussi bidons- du rapport NFP sur l’emploi constituent la preuve de l’efficacité de sa politique qui crée des millions d’emplois (mais en réalité, beaucoup moins que sous la présidence Obama).
Et ses supporters en liesse -dont beaucoup de chômeurs toujours sans travail depuis l’élection de Trump mais ce dernier représente “l’espoir”- applaudissent à tout rompre le grand illusionniste qui se vante d’avoir porté Wall Street -qu’il accusait en 2016 de jouer contre le peuple- vers des records.