Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Après avoir fait pression fin septembre sur l’Arabie saoudite pour qu’elle augmente sa production de pétrole (alors qu’il n’y avait en réalité aucune pénurie, juste la crainte injustifiée que l’Iran n’exporte plus une goutte de pétrole), voici que Donald Trump exhorte Riyad à ne pas faire pencher l’OPEP en faveur d’une réduction de 1 million de barils/jours à la prochaine réunion de Vienne.
Et Donald Trump reconnait dans le même temps que l’offre est excédentaire puisqu’il a twitté que vu l’abondance de l’offre, « le pétrole devrait être plus bas ».
Entre Trump et l’OPEP, le marché a fait son choix : c’est Trump (le plus fort ?) qui l’emporte.
L’Iran, sanctionné par Washington, reste bon élève devant l’AIEA
Et le baril (le WTI, coté à New York) inscrit une treizième séance de repli consécutif (c’est du jamais vu), sous les 58,4$ (soit -2,7%).
Ah oui, j’allais oublier… l’Iran, que Trump punit pour la poursuite présumée de son programme nucléaire militaire, respecte bien ses engagements issus de l’accord de 2015 en matière de nucléaire selon le rapport des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) publié ce mardi matin.