Fondé en 1983 par Peter Munk, le groupe canadien Barrick Gold Corporation est devenu au fil du temps l’un des plus importants producteurs d’or au monde. Il rivalise avec des compagnies telles que AngloGold Ashanti ou encore Harmony Gold Mining.
La société exploite ses mines et travaille sur des projets d’exploration et de développements répartis sur quatre continents. Outre le Canada, la compagnie dispose de mines d’or en Argentine, en Australie, aux Etats-Unis, au Pérou ou encore en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle est également présente en Arabie Saoudite, au Chili ou en Zambie à travers ses mines de cuivre.
2013, une année noire pour Barrick Gold
Comme ses principaux concurrents, Barrick Gold a connu une année 2013 particulièrement difficile, marquée par une perte de plus de 10 milliards de dollars, des licenciements massifs et la réduction de ses investissements.
Cette perte de 10 milliards de dollars est en grande partie imputable à la baisse des prix de l'or sur les marchés mondiaux, ainsi que le recul de sa production. En 2013, le prix moyen de l'once commercialisée par Barrick Gold s’est élevé à 1.411 dollars, loin des 1.669 dollars de moyenne enregistrés en 2012. Le volume de production d'or a quant à lui baissé à 7,16 millions d'onces contre 7,4 millions un an auparavant.
La situation va rester compliquée pour Barrick Gold qui prévoit encore un fort recul de la production, dans une fourchette de 6 à 6,5 millions d'onces. Le groupe minier ne prévoit pas de remontée des cours de l'or sur les marchés, il anticipe un prix moyen de l'once de 1.300 dollars avec des coûts d'exploitation prévus entre 920 et 980 dollars.
Un rendement de 4,44% à échéance 2022
Parmi les emprunts émis par le groupe canadien, on peut citer cette obligation à maturité 1er avril 2022 et au coupon de 3,85%. Les derniers prix sur le marché secondaire tournent autour de 96% du nominal, soit aussi un rendement de 4,44%.
L’emprunt, noté « Baa2 » chez Moody’s et « BBB » chez Standard & Poor’s, se traite par coupure(s) de 2.000 dollars. L’investisseur qui se positionnerait sur cette obligation doit dès lors tenir compte d’un risque de change.
(*) Une once d’or correspond à 31,104 grammes.