Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Nous venons de découvrir le dernier chiffre du jour aux Etats-Unis (le PMI de Chicago ressort un peu plus vigoureux que prévu à 58,9 contre 58 attendu). Il ne va pas bouleverser le tableau ni inverser la vapeur sur le marché obligataire. La tendance (lourde) à la détente des taux se confirme et le rendement des T-Bonds US renoue avec les planchers annuels, à 2,125% (en fait, il s’agit même des « plus-bas » de novembre 2016).
Un nouveau cran à la baisse a été franchi à 14h30 avec une stagnation de l’indice d’inflation PCE – brut et « core » (c’est le principal baromètre privilégié par la Fed) – qui ressort à +1,4% à fin août et ne marque aucun signe d’inflexion à la hausse.
Par ailleurs, les dépenses des ménages US ont progressé de +0,3% (c’est conforme aux attentes) et leurs revenus de +0,4%. Ces chiffres sont jugés non inflationnistes car le taux d’épargne se dégrade encore, à 3,5% contre 3,6% en juin, et il va bien finir par se stabiliser (il est proche de ses planchers), pesant sur la capacité des ménages à consommer.