L’activité économique a ralenti au dernier trimestre de l’exercice 2016/2017. Ce ralentissement n’est qu’en partie induit par le
processus de démonétisation. La décélération des investissements et la baisse de la production de biens d’équipement ont débuté
dès le mois de septembre. Indépendamment des difficultés des entreprises, la détérioration de la qualité des actifs bancaires pèse
lourdement sur la distribution du crédit. Dans un tel environnement, le gouvernement a adopté une nouvelle ordonnance afin
d’accroître le rôle de la banque centrale dans la gestion des créances douteuses. Même si une telle mesure devrait accélérer le
processus de résolution des créances, elle ne permet pas de pallier les importants besoins en capitaux des banques publiques.