L'action Heineken, qui avait dévissé de 3,6% hier, reprend seulement 0,6% ce jeudi à la mi-séance à Amsterdam.
Les investisseurs demeurent préoccupés au lendemain du point d'activité à fin septembre. Pénalisé par une base de comparaison défavorable et un dépréciation d'actifs en RDC (République démocratique du Congo), le bénéfice net du brasseur néerlandais s'est établi à 1,24 milliard d'euros au titre des 3 premiers trimestres de l'exercice du brasseur néerlandais, soit un recul de 30,2% par rapport à fin septembre 2015.
Il avait été gonflé l'an passé par la cession d'Empaque, racheté par le groupe américain Crown Holdings pour 1,2 milliard d'euros.
Heineken a cependant enregistré un volume de 54 millions d'hectolitres, soit près d'un million de plus que ce que prévoyaient les analystes. Les volumes ont augmenté de 6,9% à fin septembre (+3,3% à périmètre constant) et de 5,4% sur le seul troisième trimestre (+2% à périmètre constant), ce qui suppose un ralentissement de la croissance qui a déplu aux opérateurs.
Heineken anticipe par ailleurs un impact plus marqué que prévu des devises sur l'exercice, de 215 millions d'euros pour le bénéfice opérationnel et de 115 millions pour le bénéfice net, contre respectivement 200 et 110 millions annoncés auparavant. L'objectif d'une hausse de la marge opérationnelle de 40 points de base à fin 2016 est en revanche maintenu.
Les prévisions générales restent cependant peu engageantes et le titre paraît privé de catalyseur à court terme.
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Les investisseurs demeurent préoccupés au lendemain du point d'activité à fin septembre. Pénalisé par une base de comparaison défavorable et un dépréciation d'actifs en RDC (République démocratique du Congo), le bénéfice net du brasseur néerlandais s'est établi à 1,24 milliard d'euros au titre des 3 premiers trimestres de l'exercice du brasseur néerlandais, soit un recul de 30,2% par rapport à fin septembre 2015.
Il avait été gonflé l'an passé par la cession d'Empaque, racheté par le groupe américain Crown Holdings pour 1,2 milliard d'euros.
Heineken a cependant enregistré un volume de 54 millions d'hectolitres, soit près d'un million de plus que ce que prévoyaient les analystes. Les volumes ont augmenté de 6,9% à fin septembre (+3,3% à périmètre constant) et de 5,4% sur le seul troisième trimestre (+2% à périmètre constant), ce qui suppose un ralentissement de la croissance qui a déplu aux opérateurs.
Heineken anticipe par ailleurs un impact plus marqué que prévu des devises sur l'exercice, de 215 millions d'euros pour le bénéfice opérationnel et de 115 millions pour le bénéfice net, contre respectivement 200 et 110 millions annoncés auparavant. L'objectif d'une hausse de la marge opérationnelle de 40 points de base à fin 2016 est en revanche maintenu.
Les prévisions générales restent cependant peu engageantes et le titre paraît privé de catalyseur à court terme.
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