Les indices actions européens abandonnent du terrain en ce début de semaine, les investisseurs manifestant une certaine inquiétude face au bras de fer entre le gouvernement grec et ses partenaires européens.
Derrière Athènes qui plonge de 4,7% Milan et Madrid lâchent 2,2%, Francfort 2%, Bruxelles 1,5%, Paris 1,4%, Amsterdam 1,1%, Lisbonne 0,9%, Londres 0,4%, tandis que Zurich grappille 0,2%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq perdent 0,4%.
La question grecque continue de préoccuper les investisseurs. 'La prochaine étape du dossier est pour mercredi, lorsqu'Athènes va apparemment proposer un plan pour un crédit-relais', souligne ainsi Trustnet Direct.
'La réponse à ce plan pourrait s'avérer parlant pour les marchés en général, mais alors que la date-butoir approche, la seule certitude est que l'on a besoin de quelques progrès pour sortir de l'impasse actuelle', poursuit-il.
Pour rappel, Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroup, a fixé vendredi un ultimatum à la Grèce jusqu'au 16 février pour accepter la prolongation de son programme d'aide sous contrainte de la Troïka, ce que Syriza refuse formellement.
'La construction européenne est à l'épreuve de la théorie des jeux', estime Barclays Bourse. 'La Grèce n'attend pas que les autres pays européens la mettent au bord du précipice, Yanis Varoufakis et Alexis Tsipras avancent d'eux même vers le vide', ajoute-t-il.
De nombreuses données économiques sont aussi attendues dans les jours à venir, en particulier vendredi avec les premières estimations de croissance du quatrième trimestre 2014 pour l'Allemagne, la France et l'ensemble de la zone euro.
Pour l'heure, on notera que l'Allemagne a engrangé un excédent commercial en hausse de 11% par rapport à 2013 pour atteindre 217 milliards d'euros, surpassant ainsi le précédent record qui était de 195,3 milliards en 2007.
Si les résultats vont commencer à se tarir outre-Atlantique (avec principalement Coca-Cola et Cisco), les publications vont se multiplier cette semaine en Europe, avec notamment des banques comme UBS, ING, Credit Suisse, Commerzbank et Société Générale.
En attendant, l'actualité des valeurs est surtout dominée par les propos d'analystes. Ainsi, Roche recule de 2,2% et Novartis prend 3,3% à Zurich, le premier ayant été sorti de la 'focus list' de Citi au profit du second.
Renault décroche de 4,1% et figure ainsi en queue de classement à Paris alors que les analystes de Sanford C. Bernstein disent redouter la comptabilisation de lourdes provisions au titre de la Russie dans les résultats annuels.
Statoil avance par contre de 4,3% sur l'OMX Nordic 40, profitant d'une recommandation favorable de Morgan Stanley qui passe de 'pondérer en ligne' à 'surpondérer' sur le titre de la compagnie pétrolière norvégienne.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Derrière Athènes qui plonge de 4,7% Milan et Madrid lâchent 2,2%, Francfort 2%, Bruxelles 1,5%, Paris 1,4%, Amsterdam 1,1%, Lisbonne 0,9%, Londres 0,4%, tandis que Zurich grappille 0,2%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq perdent 0,4%.
La question grecque continue de préoccuper les investisseurs. 'La prochaine étape du dossier est pour mercredi, lorsqu'Athènes va apparemment proposer un plan pour un crédit-relais', souligne ainsi Trustnet Direct.
'La réponse à ce plan pourrait s'avérer parlant pour les marchés en général, mais alors que la date-butoir approche, la seule certitude est que l'on a besoin de quelques progrès pour sortir de l'impasse actuelle', poursuit-il.
Pour rappel, Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroup, a fixé vendredi un ultimatum à la Grèce jusqu'au 16 février pour accepter la prolongation de son programme d'aide sous contrainte de la Troïka, ce que Syriza refuse formellement.
'La construction européenne est à l'épreuve de la théorie des jeux', estime Barclays Bourse. 'La Grèce n'attend pas que les autres pays européens la mettent au bord du précipice, Yanis Varoufakis et Alexis Tsipras avancent d'eux même vers le vide', ajoute-t-il.
De nombreuses données économiques sont aussi attendues dans les jours à venir, en particulier vendredi avec les premières estimations de croissance du quatrième trimestre 2014 pour l'Allemagne, la France et l'ensemble de la zone euro.
Pour l'heure, on notera que l'Allemagne a engrangé un excédent commercial en hausse de 11% par rapport à 2013 pour atteindre 217 milliards d'euros, surpassant ainsi le précédent record qui était de 195,3 milliards en 2007.
Si les résultats vont commencer à se tarir outre-Atlantique (avec principalement Coca-Cola et Cisco), les publications vont se multiplier cette semaine en Europe, avec notamment des banques comme UBS, ING, Credit Suisse, Commerzbank et Société Générale.
En attendant, l'actualité des valeurs est surtout dominée par les propos d'analystes. Ainsi, Roche recule de 2,2% et Novartis prend 3,3% à Zurich, le premier ayant été sorti de la 'focus list' de Citi au profit du second.
Renault décroche de 4,1% et figure ainsi en queue de classement à Paris alors que les analystes de Sanford C. Bernstein disent redouter la comptabilisation de lourdes provisions au titre de la Russie dans les résultats annuels.
Statoil avance par contre de 4,3% sur l'OMX Nordic 40, profitant d'une recommandation favorable de Morgan Stanley qui passe de 'pondérer en ligne' à 'surpondérer' sur le titre de la compagnie pétrolière norvégienne.
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