On voit trop souvent opposés l’économie « réelle » et l’investissement dans des actifs cotés.
Celui qui oriente ses placements vers des valeurs boursières ne soutiendrait donc pas la croissance des entreprises, ni celle de l’économie ? La finance de marchés serait en quelque sorte « virtuelle » et n’agirait en rien sur l’évolution des sociétés ?
Cette vision pour le moins manichéenne est pourtant régulièrement réfutée par de nombreux acteurs qui illustrent la façon dont nos métiers peuvent – et doivent – être utiles au bien commun. L’ISR (Investissement Socialement Responsable) est un exemple de mieux en mieux connu de la manière dont un investisseur institutionnel peut mettre en cohérence placements et valeurs. Le développement de la mesure d’impacts extra-financiers est un des multiples outils dont nous disposons aujourd’hui pour faire toucher du doigt aux particuliers les nombreux domaines dans lesquels la finance est bel et bien « réelle ».