PARIS (Reuters) - Manuel Valls et Benoît Hamon, candidats à la primaire de la gauche pour l'élection présidentielle, se sont prononcés mercredi pour l'interdiction de l'emploi de parents par des parlementaires.
Les deux hommes ont été interrogés à ce sujet après l'ouverture par le Parquet financier d'une enquête sur des emplois présumés fictifs de l'épouse de François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle.
Manuel Valls et Benoît Hamon se sont prononcés pour l'interdiction de cette pratique, assez courante en France.
"Cette décision s'impose. Dès qu'il s'agit de deniers publics il faut être particulièrement clair mais il ne s'agit pas non plus de jeter l'opprobre sur tout le monde", a dit Manuel Valls lors du dernier débat de la primaire, sur TF1 (PA:TFFP), France 2 et France Inter.
Benoît Hamon est allé dans le même sens, estimant qu'en la matière, "il ne faut pas tergiverser".
"Il faut qu'à l'Assemblée nationale comme au Sénat on interdise la possibilité d'employer un cousin, un enfant ou un conjoint", a-t-il dit.
(Elizabeth Pineau, édité par Jean-Baptiste Vey)