Le titre Atos progresse de près de 3% en fin de journée profitant de deux recommandations positives.
Bryan Garnier réaffirme sa recommandation 'achat' sur la valeur et remonte sa valeur intrinsèque ('fair value') de 104 à 114 euros, au lendemain de la journée investisseurs du groupe de services informatiques.
Le courtier relève son hypothèse de marge opérationnelle ajustée à moyen terme à 11% (contre 10,5% précédemment) et abaisse celle de taux d'imposition à moyen terme à 20% (contre 26% précédemment).
'Les leviers pour une marge opérationnelle ajustée de 10,5-11% en 2019 (contre 9-9,3% en pro forma pour 2016) seront l'intégration de systèmes, les services gérés, Worldline, le big data et la cyber-sécurité', indique Bryan Garnier.
L'intermédiaire financier ajoute que la croissance du chiffre d'affaires d'Atos en données comparables va profiter d'un soutien de l'ensemble des divisions du groupe, à l'exception des services gérés.
Aurel BGC est désormais d'avis d'acheter l'action, que le bureau d'études parisien préconisait précédemment de conserver. Les analystes saluent le nouveau plan stratégique présenté par le PDG du groupe, Thierry Breton, et l'estiment crédible. L'objectif de cours est relevé de 95 à 110 euros.
Que retenir de la présentation stratégique effectuée hier par Atos ? Le groupe table sur une croissance organique moyenne de 2 à 3% entre 2017 et 2019. Selon Aurel BGC, c'est à la fois peu par rapport aux prévisions des autres SSII, et beaucoup par rapport aux performances passées d'Atos.
Justement : Atos, dont la croissance organique devrait cette année se limiter 1,5-2%, se prépare à une accélération. Un objectif qui semble crédible à Aurel BGC, d'autant que l'environnement d'affaires apparaît porteur : la transformation digitale étant devenue la réalité de toutes les grandes organisations.
En effet, Atos mise sur la transformation digitale pour sa croissance future, notamment l'infrastructure (Canopy), le domaine applicatif (SAP HANA), 'l'utilisateur final, avec la digitalisation de l'environnement de travail', Codex, la plateforme d'analyse prédictive de données, et sa filiale Worldline.
Au delà de la croissance organique, les acquisitions resteront d'actualité : la direction a plusieurs fois rappelé combien le M&A (les fusions et acquisitions, ndlr) était dans l'ADN du groupe et qu'il allait le rester, rapporte Aurel BGC, qui chiffre sa force de frappe financière à environ quatre milliards d'euros.
Le plan 2017-2019 présente des objectifs ambitieux mais accessibles et la réussite du plan 2014-2016 donne un certain crédit à la direction du groupe dans sa capacité à les atteindre, termine la note.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Bryan Garnier réaffirme sa recommandation 'achat' sur la valeur et remonte sa valeur intrinsèque ('fair value') de 104 à 114 euros, au lendemain de la journée investisseurs du groupe de services informatiques.
Le courtier relève son hypothèse de marge opérationnelle ajustée à moyen terme à 11% (contre 10,5% précédemment) et abaisse celle de taux d'imposition à moyen terme à 20% (contre 26% précédemment).
'Les leviers pour une marge opérationnelle ajustée de 10,5-11% en 2019 (contre 9-9,3% en pro forma pour 2016) seront l'intégration de systèmes, les services gérés, Worldline, le big data et la cyber-sécurité', indique Bryan Garnier.
L'intermédiaire financier ajoute que la croissance du chiffre d'affaires d'Atos en données comparables va profiter d'un soutien de l'ensemble des divisions du groupe, à l'exception des services gérés.
Aurel BGC est désormais d'avis d'acheter l'action, que le bureau d'études parisien préconisait précédemment de conserver. Les analystes saluent le nouveau plan stratégique présenté par le PDG du groupe, Thierry Breton, et l'estiment crédible. L'objectif de cours est relevé de 95 à 110 euros.
Que retenir de la présentation stratégique effectuée hier par Atos ? Le groupe table sur une croissance organique moyenne de 2 à 3% entre 2017 et 2019. Selon Aurel BGC, c'est à la fois peu par rapport aux prévisions des autres SSII, et beaucoup par rapport aux performances passées d'Atos.
Justement : Atos, dont la croissance organique devrait cette année se limiter 1,5-2%, se prépare à une accélération. Un objectif qui semble crédible à Aurel BGC, d'autant que l'environnement d'affaires apparaît porteur : la transformation digitale étant devenue la réalité de toutes les grandes organisations.
En effet, Atos mise sur la transformation digitale pour sa croissance future, notamment l'infrastructure (Canopy), le domaine applicatif (SAP HANA), 'l'utilisateur final, avec la digitalisation de l'environnement de travail', Codex, la plateforme d'analyse prédictive de données, et sa filiale Worldline.
Au delà de la croissance organique, les acquisitions resteront d'actualité : la direction a plusieurs fois rappelé combien le M&A (les fusions et acquisitions, ndlr) était dans l'ADN du groupe et qu'il allait le rester, rapporte Aurel BGC, qui chiffre sa force de frappe financière à environ quatre milliards d'euros.
Le plan 2017-2019 présente des objectifs ambitieux mais accessibles et la réussite du plan 2014-2016 donne un certain crédit à la direction du groupe dans sa capacité à les atteindre, termine la note.
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