Les analystes de Citi estiment que les tensions géopolitiques et les phénomènes météorologiques extrêmes restent des risques pour les prix du pétrole à court terme.
Ils citent en exemple les conflits au Moyen-Orient et l'ouragan Beryl. Cependant, malgré ces facteurs qui soutiennent les prix dans les 80 dollars actuellement, Citi voit des raisons pour un ralentissement potentiel plus tard dans l'année.
"La force sous-jacente du marché physique semble prête à s'affaiblir", indique Citi. Elle ajoute que si les signaux de la demande sont mitigés, avec quelques points positifs comme une demande d'essence plus élevée que prévu aux États-Unis, elle reste plus faible d'une année sur l'autre.
Citi maintient son objectif de prix à 0-3 mois sur le Brent à 82 $ le baril, mais abaisse son objectif 6-12 mois à 72 $ le baril, citant une surabondance potentielle de l'offre après l'été.
Les marchés physiques affichent un changement d'orientation, les achats étant actuellement concentrés sur les contrats d'avant l'été. Toutefois, "les indicateurs pourraient évoluer vers un ralentissement" des livraisons de septembre, selon Citi. Cette situation, associée à la saison des ouragans en cours, ajoute de l'incertitude.
Le positionnement financier semble "assez propre" dans l'ensemble, bien que Citi note une position longue sur les contrats à terme WTI. Cette position pourrait devenir "plus neutre ou même longue" si les positions courtes se concentrent sur les contrats ultérieurs, reflétant des perspectives baissières pour 2025, concluent-ils.