Les États-Unis avaient espéré que les officiels de ministères des Finances et de banques centrales, dont ceux de la France et de l’Allemagne en particulier, pourraient être en accord d’augmenter les dépenses en stimuli à 2 % du produit intérieur brut, mais les pays ont résisté à l’idée d’une augmentation de leur déficit.
Sans pour autant détailler leur décision, les chefs ont décidé de « prendre toutes les mesures nécessaires jusqu’à ce que la croissance soit rétablie, » indique un communiqué de la réunion à Horsham, en Angleterre.
Les chefs ont aussi promis de maintenir le commerce et les investissements libres et qu’ils « sont engagés à lutter toutes formes de protectionnisme. »
Matthew Strauss, stratège senior des devises chez RBC Marchés des capitaux, dit qu’aucun gouvernement ou banque centrale ne doit changer de cap après cette réunion.
« Tout ce qui a été convenu c’est un énoncé plutôt vide à savoir que tout le monde fera ce qu’il peut, » dit-il.
Stauss dit que le seul point nettement positif de la réunion est le fort désir d’augmenter le financement au FMI. Les officiels ont intimé que le financement pourrait être doublé à 500 milliards $.
« Nous nous sommes mis en accord sur l’urgent besoin de considérablement augmenter les ressources du FMI, » indique le communiqué.
Les réunions de cette fin de semaine sont un prélude au Sommet 2009 de Londres, le 2 avril. Cette réunion comprendra les chefs gouvernementaux et étatiques.
La plupart des discussions en fin de semaine se sont concentrées sur la stabilisation du système financier. Le communiqué indique qu’une « priorité clé » est de restaurer le flux des prêts à travers un soutien continu en liquidités, le financement des établissements financiers et la gestion des actifs en difficulté.
Les ministres des Finances de France et d’Allemagne ont présenté une conférence de presse après les réunions pour afficher leur position commune.
« Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de sens à pomper de plus en plus d’argent dans notre économie quand nous n’avons toujours pas restauré la confiance dans les marchés financiers, » dit le ministre des Finances allemand Peer Steinbrueck, accompagné par son homologue française Christine Lagarde.
Le Wall Street Journal a rapporté qu’au cours des discussions, le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a reconnu le rôle qu’a joué son pays dans la création de la crise mondiale et a assumé une plus grande responsabilité pour l’en sortir.
Par Adam Button, abutton@economicnews.ca, traduit par Dominique Blain, dblain@economicnews.ca
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