L'apprentissage a connu un regain de forme pendant l'année scolaire 2015-2016, avec un hausse de 5% des nouveaux contrats, selon des données provisoires mises en ligne par le ministère du Travail.
Entre juin 2015 et mai 2016, 283.380 contrats d'apprentissage ont été signés, après 269.910 sur la période précédente, selon les données consultées lundi par l'AFP. Dans le détail, 271.050 nouveaux contrats (+9.620, +3,7%) ont été conclus dans le privé et 12.330 dans le public (+3.850, +45,4%).
Dans le public, la très forte hausse s'explique par la politique volontariste du gouvernement dans la fonction publique d'Etat, où il ambitionne d'accueillir 10.000 apprentis en 2017, contre quelques centaines auparavant. L'objectif intermédiaire de 4.000 apprentis en 2015 a été atteint, selon des chiffres publiés fin juin par le ministère de la Fonction publique.
Dans le privé, les bons chiffres coïncident avec l'entrée en vigueur en juin 2015 de l'aide "TPE-jeunes apprentis": pour toute embauche d'un apprenti mineur, les entreprises de moins de 11 salariés bénéficient, la première année, d'une aide forfaitaire de 4.400 euros, correspondant au salaire minimum de l'apprenti et aux cotisations sociales.
Ils se situent également dans un contexte de reprise des créations d'emplois dans le secteur privé.
Le gouvernement a mis en place, depuis mi-2014, un nouveau régime d'aides aux entreprises embauchant des apprentis, dans le but de relancer un dispositif en perte de vitesse depuis 2013.
Accessible aux jeunes de 25 ans et moins, l'apprentissage est une formation initiale qui alterne cours théoriques et périodes en entreprise. Le dispositif est jugé efficace pour l'insertion professionnelle mais souffre d'une image dégradée.