Investing.com - Les options sur le brut étaient en forme pour la seconde journée consécutive ce jeudi, se rapprochant d'un pic hebdomadaire à la faveur d'un large affaiblissement du dollar U.S. et à l'approche de négociations très attendues entre l'Iran et ses principaux interlocuteurs prévues pour la fin de semaine.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 103.02 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0.31%.
Ils avaient auparavant culminé à 103.19 USD, leur cours le plus élevé depuis le 5 avril, avec 0.5% de progression.
Cette avancée a eu lieu après que le dollar U.S. ait perdu des plumes suite au rappel par un décideur de la Banque Centrale Européenne de la possibilité d'achats d'obligations supplémentaires de la part de cette dernière afin d'alléger le fardeau de la dette espagnole.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.17% pour se situer à 79.81.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Ils ont aussi profité de la baisse des réserves d'essence indiquée par l'inventaire gouvernemental dévoilé hier, mais l'augmentation des stocks d'or noir a jugulé toute idée de flambée.
Les résultats hebdomadaires dévoilés par l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis ont en effet montré ce mercredi que ces derniers avaient engrangé 2.8 millions de barils la semaine dernière, pour en totaliser 365.2 millions, leur plus haut niveau pour la saison depuis 1990.
L'ensence en avait par contre perdu 4.3 millions au lieu des 1.3 millions attendus, tandis que les carburants distillés, notamment le fioul et le gasoil, en laissaient échapper 4 millions.
Les spécialistes du marché pétrolier attendaient également les pourparlers devant avoir lieu en Turquie les 13 et 14 avril, et devant rassembler l'Iran et six des grandes puissances mondiales, afin d'aborder le sujet controversé du programme nucléaire de Téhéran.
Ces derniers ne seront autres que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Russie et la Chine.
Saeed Jalili, négociateur nucléaire iranien en chef, a déclaré hier que son pays comptait faire de nouvelles propositions au cours de ceux-ci concernant ses recherches atomiques, qui sont vues d'un mauvais oeil par l'Occident.
Il a ajouté: "La délégation de l'Iran est prête à prendre de nouvelles initiatives lors des discussions, et espère que le camp d'en face sera lui aussi prêt à innover."
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
La révélation vendredi des chiffres du produit intérieur brut chinois sera elle aussi très surveillée.
La Banque Mondiale a été la plus récente à revoir la croissance de la Chine vers le bas, déclarant s'attendre à ne la voir prendre que 8.2% cette année, contre 8.4% prévus en janvier.
Les opérateurs guettent en effet depuis ces dernières semaianes des signes concernant le futur de la croissance du pays dans l'angoisse d'un "atterrissage en catastrophe", le pays ayant revu le mois dernier à la baisse ses objectifs de croissance à 7.5% pour l'année, leur plus faible valeur des huit dernières années.
Les autorités nationales avaient fait savoir hier que les importations du pays de brut pour mars avaient bondi de 8.7% à l'année pour se situer à 5.55 millions de barils par jour, soit un meu moins que le record du mois précédent, mais tout de même leur troisième niveau le plus élevé de tous les temps.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole de la planète après les Etats-Unis, et le principal responsable de l'augmentation de la demande.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai ont gagné 0.15% pour grimper à 120.05 USD du baril dans le même temps, soit 17.03 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 103.02 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0.31%.
Ils avaient auparavant culminé à 103.19 USD, leur cours le plus élevé depuis le 5 avril, avec 0.5% de progression.
Cette avancée a eu lieu après que le dollar U.S. ait perdu des plumes suite au rappel par un décideur de la Banque Centrale Européenne de la possibilité d'achats d'obligations supplémentaires de la part de cette dernière afin d'alléger le fardeau de la dette espagnole.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a glissé de 0.17% pour se situer à 79.81.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Ils ont aussi profité de la baisse des réserves d'essence indiquée par l'inventaire gouvernemental dévoilé hier, mais l'augmentation des stocks d'or noir a jugulé toute idée de flambée.
Les résultats hebdomadaires dévoilés par l'Agence d'Information sur l'Energie des Etats-Unis ont en effet montré ce mercredi que ces derniers avaient engrangé 2.8 millions de barils la semaine dernière, pour en totaliser 365.2 millions, leur plus haut niveau pour la saison depuis 1990.
L'ensence en avait par contre perdu 4.3 millions au lieu des 1.3 millions attendus, tandis que les carburants distillés, notamment le fioul et le gasoil, en laissaient échapper 4 millions.
Les spécialistes du marché pétrolier attendaient également les pourparlers devant avoir lieu en Turquie les 13 et 14 avril, et devant rassembler l'Iran et six des grandes puissances mondiales, afin d'aborder le sujet controversé du programme nucléaire de Téhéran.
Ces derniers ne seront autres que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Russie et la Chine.
Saeed Jalili, négociateur nucléaire iranien en chef, a déclaré hier que son pays comptait faire de nouvelles propositions au cours de ceux-ci concernant ses recherches atomiques, qui sont vues d'un mauvais oeil par l'Occident.
Il a ajouté: "La délégation de l'Iran est prête à prendre de nouvelles initiatives lors des discussions, et espère que le camp d'en face sera lui aussi prêt à innover."
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
La révélation vendredi des chiffres du produit intérieur brut chinois sera elle aussi très surveillée.
La Banque Mondiale a été la plus récente à revoir la croissance de la Chine vers le bas, déclarant s'attendre à ne la voir prendre que 8.2% cette année, contre 8.4% prévus en janvier.
Les opérateurs guettent en effet depuis ces dernières semaianes des signes concernant le futur de la croissance du pays dans l'angoisse d'un "atterrissage en catastrophe", le pays ayant revu le mois dernier à la baisse ses objectifs de croissance à 7.5% pour l'année, leur plus faible valeur des huit dernières années.
Les autorités nationales avaient fait savoir hier que les importations du pays de brut pour mars avaient bondi de 8.7% à l'année pour se situer à 5.55 millions de barils par jour, soit un meu moins que le record du mois précédent, mais tout de même leur troisième niveau le plus élevé de tous les temps.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole de la planète après les Etats-Unis, et le principal responsable de l'augmentation de la demande.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai ont gagné 0.15% pour grimper à 120.05 USD du baril dans le même temps, soit 17.03 USD de mieux que leurs homologues américaines.