Investing.com - Les options sur le brut étaient en assez bonne forme ce mardi, continuant à bénéficier de la nouvelle selon laquelle l'inversion du flux d'un des principaux oléoducs américains pourrait avoir lieu avant la date prévue, tandis que sur le front Brent, l'apaisement des tensions géopolitiques entraînait une forte baisse.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 103.63 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0.23%.
Ils avaient auparavant culminé à 103.67 USD, leur cours le plus élevé du jour, avec une avancée de 0.3%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour le même mois ont perdu 0.25% pour tomber à 118.39 USD du baril dans le même temps, après avoir touché le fond à 117.99 USD, leur pire niveau depuis le 15 février, avec un faux pas de 0.5%.
L'écart avec leurs homologues américaines s'est du coup retrouvé à 14.76 USD, le plus faible depuis le 28 février.
Sa réduction faisait suite à l'information de lundi selon laquelle les propriétaires du pipeline Seaway, qui devrait transporter l'or noir depuis Cushing, en Okhlahoma, vers le Golfe du Mexique, auraient demandé aux autorités fédérales de pouvoir le faire avec environ deux semaines d'avance.
Les opérateurs Enbridge et Enterprise Products Partners ont en effet fait savoir dans leur demande auprès de la commission de régulation des ressources énergétiques qu'ils comptaient inverser son flux vers le 17 mai.
Si cela devait arriver, le projet serait ainsi actif largement avant la date du premier juin qui avait été soumise, et l'engorgement situé dans le Midwest américain serait d'autant plus rapidement apaisé par l'envoie de brut vers les raffineries des terminaux de la côte sud.
Les experts de Citigroup ont déclaré hier que cette opération rappelait que "les deux principaux point de repère du pétrole devraient être de plus en plus liés, faisant reculer l'écart entre le WTI et le Brent."
Goldman Sachs, une des banques d'investissement les plus en vue de Wall Street, avait déjà affirmé dans un article du 27 mars que cela devrait être le cas, le cours de base américain devant s'élever et sa réduction de prix par rapport à son équivalent londonien diminuer, entraînant alors la recommandation d'achat de contrats WTI pour septembre.
Le Brent a également connu un coup de mou avec l'éloignement du spectre d'un conflit militaire entre l'Occident et l'Iran après que les pourparlers de fin de semaine entre celui-ci et six des grandes puissances mondiales aient été qualifiés de "constructifs" par Catherine Ashton, à la tête de la politique étrangère de l'Union Européenne, mais aussi par Saeed Jalili, chef des négociateurs iraniens.
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
Ils ont depuis lors subi une pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et les risques d'interruption des flux iraniens.
Les observateurs demeuraient sur le qui-vive alors que l'Espagne comptait proposer pour 3 milliards d'euros de bons du trésor à 12 et 18 mois dans l'après-midi, sur fond de crainte que son gouvernement ne puisse tenir ses objectifs de réduction des déficits se faisait ne plus en plus pressante face à la récession qui menace.
Les émissions d'obligations gouvernementales sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Le spectre d'une extension de la contamination européenne s'est renforcé ces dernières semaines, dans l'angoisse d'un recours espagnol à une bouée de sauvetage.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 103.63 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 0.23%.
Ils avaient auparavant culminé à 103.67 USD, leur cours le plus élevé du jour, avec une avancée de 0.3%.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour le même mois ont perdu 0.25% pour tomber à 118.39 USD du baril dans le même temps, après avoir touché le fond à 117.99 USD, leur pire niveau depuis le 15 février, avec un faux pas de 0.5%.
L'écart avec leurs homologues américaines s'est du coup retrouvé à 14.76 USD, le plus faible depuis le 28 février.
Sa réduction faisait suite à l'information de lundi selon laquelle les propriétaires du pipeline Seaway, qui devrait transporter l'or noir depuis Cushing, en Okhlahoma, vers le Golfe du Mexique, auraient demandé aux autorités fédérales de pouvoir le faire avec environ deux semaines d'avance.
Les opérateurs Enbridge et Enterprise Products Partners ont en effet fait savoir dans leur demande auprès de la commission de régulation des ressources énergétiques qu'ils comptaient inverser son flux vers le 17 mai.
Si cela devait arriver, le projet serait ainsi actif largement avant la date du premier juin qui avait été soumise, et l'engorgement situé dans le Midwest américain serait d'autant plus rapidement apaisé par l'envoie de brut vers les raffineries des terminaux de la côte sud.
Les experts de Citigroup ont déclaré hier que cette opération rappelait que "les deux principaux point de repère du pétrole devraient être de plus en plus liés, faisant reculer l'écart entre le WTI et le Brent."
Goldman Sachs, une des banques d'investissement les plus en vue de Wall Street, avait déjà affirmé dans un article du 27 mars que cela devrait être le cas, le cours de base américain devant s'élever et sa réduction de prix par rapport à son équivalent londonien diminuer, entraînant alors la recommandation d'achat de contrats WTI pour septembre.
Le Brent a également connu un coup de mou avec l'éloignement du spectre d'un conflit militaire entre l'Occident et l'Iran après que les pourparlers de fin de semaine entre celui-ci et six des grandes puissances mondiales aient été qualifiés de "constructifs" par Catherine Ashton, à la tête de la politique étrangère de l'Union Européenne, mais aussi par Saeed Jalili, chef des négociateurs iraniens.
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
Ils ont depuis lors subi une pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et les risques d'interruption des flux iraniens.
Les observateurs demeuraient sur le qui-vive alors que l'Espagne comptait proposer pour 3 milliards d'euros de bons du trésor à 12 et 18 mois dans l'après-midi, sur fond de crainte que son gouvernement ne puisse tenir ses objectifs de réduction des déficits se faisait ne plus en plus pressante face à la récession qui menace.
Les émissions d'obligations gouvernementales sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Le spectre d'une extension de la contamination européenne s'est renforcé ces dernières semaines, dans l'angoisse d'un recours espagnol à une bouée de sauvetage.