Investing.com - Les options sur le brut n'ont pas trop reculé ce mardi, se stabilisant après avoir glissé dans une ornière des deux semaines écoulées, les observateurs guettant un certain nombre d'enchères d'obligations de la zone euro, ainsi que l'inventaire hebdomadaire des réserves établi par les autorités américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 103.06 USD le baril en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.05%.
Ils avaient auparavant hésité dans une bande limitée entre 103.28 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 102.8 USD, leur pic du jour, après avoir touché hier le fond à 101.8 USD, leur valeur la plus faible depuis le 11 avril.
La journée d'hier les avait vus subir une forte pression baissière, les mauvais résultats manufacturiers de la zone euro et de la Chine alimentant l'angoisse d'un ralentissement de la demande mondiale.
Ces résultats sont généralement utilisés comme des précurseurs de cette dernière.
Les incertitudes politiques en France et aux Pays-Bas s'y sont combinées, aggravant les craintes découlant de la crise de la dette de la zone euro, et poussant les investisseurs dans les bras du billet vert et de sa sécurité relative.
Les prix n'ont guère évolué ce matin, les opérateurs restant sur la touche en attendant les résultats très attendus des émissions de dettes néerlandaises, espagnoles et italiennes devant avoir lieu aujourd'hui.
Les Pays-Bas comptent en effet proposer jusqu'à 2.5 milliards d'euros de bons du trésor à échéance en 2014 et 2017, ce qui devrait constituer un test grandeur nature de la confiance qui leur accordent les marchés.
Leur premier ministre Mark Rutte avait rendu hier la démission de son gouvernement suite à la dispute concernant les coups budgétaires, créant du même coup un vide politique au sein d'un des membres pourtant considéré parmi les plus stables du bloc.
L'agence Moody's a évidemment fait savoir dans la soirée que cet évènement causait un "impact négatif sur le crédit" du pays, mais que la notation AAA avec des perspectives stables de ce dernier n'était pas modifiée.
L'Espagne fera de même avec 2 milliards d'euros à trois et six mois, tandis que l'Italie lacera des emprunts à deux ans.
Les émissions de bons du trésor sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Les acteurs du marché pétrolier surveilleront aussi les nouvelles informations concernant les stocks d'or noir américain et de ses dérivés, afin de juger de l'importance des besoins du premier consommateur mondial.
L'institut du pétrole américain devrait dévoiler les siennes aujourd'hui, tandis que les officielles de demain devraient mettre en évidence une augmentation de 2.9 millions de barils, pour leur faire atteindre leur plus gros volume depuis mai dernier, alimentant la peur d'une diminution des besoins du pays.
Les Etats-Unis restent les premiers consommateurs de pétrole au monde avec près des 22% de la demande de la planète.
Les tensions entre l'Occident et l'Iran restaient en ligne de mire, en raison des risques de perturbation des flux provenant de ce dernier.
La banque française Société Générale a déclaré dans un rapport publié en début de matinée que les Etats-Unis pourraient toujours puiser dans leurs réserves stratégiques afin de limiter l'augmentation des prix tirés vers le haut vers la controverse, et qu'un telle action pourrait avoir lieu avant la mise em place au premier juillet de l'embargo de l'Union Européenne.
Près de 60 millions de barils pourraient ainsi être mis sur le marché, entraînant d'après le document une baisse "brève et temporaire" des cours.
La possibilité d'une interruption des livraisons iraniennes a contribué à tirer les cours vers le haut en fin d'année dernière et au cours du premier trimestre 2012.
Mais la reprise des négociations entre les grandes puissances mondiales et Téhéran au sujet de son programme nucléaire, ainsi que l'augmentation de la production de l'Arabie Saoudite et de la Libye, sans oublier la ralentissement de la croissance de l'emploi américain, ont contribué à les faire retomber de leurs sommets du début d'année.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont perdu 0.25% pour glisser à 118.39 USD du baril dans le même temps, soit 15.33 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 103.06 USD le baril en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.05%.
Ils avaient auparavant hésité dans une bande limitée entre 103.28 USD, leur cours le plus élevé du jour, et 102.8 USD, leur pic du jour, après avoir touché hier le fond à 101.8 USD, leur valeur la plus faible depuis le 11 avril.
La journée d'hier les avait vus subir une forte pression baissière, les mauvais résultats manufacturiers de la zone euro et de la Chine alimentant l'angoisse d'un ralentissement de la demande mondiale.
Ces résultats sont généralement utilisés comme des précurseurs de cette dernière.
Les incertitudes politiques en France et aux Pays-Bas s'y sont combinées, aggravant les craintes découlant de la crise de la dette de la zone euro, et poussant les investisseurs dans les bras du billet vert et de sa sécurité relative.
Les prix n'ont guère évolué ce matin, les opérateurs restant sur la touche en attendant les résultats très attendus des émissions de dettes néerlandaises, espagnoles et italiennes devant avoir lieu aujourd'hui.
Les Pays-Bas comptent en effet proposer jusqu'à 2.5 milliards d'euros de bons du trésor à échéance en 2014 et 2017, ce qui devrait constituer un test grandeur nature de la confiance qui leur accordent les marchés.
Leur premier ministre Mark Rutte avait rendu hier la démission de son gouvernement suite à la dispute concernant les coups budgétaires, créant du même coup un vide politique au sein d'un des membres pourtant considéré parmi les plus stables du bloc.
L'agence Moody's a évidemment fait savoir dans la soirée que cet évènement causait un "impact négatif sur le crédit" du pays, mais que la notation AAA avec des perspectives stables de ce dernier n'était pas modifiée.
L'Espagne fera de même avec 2 milliards d'euros à trois et six mois, tandis que l'Italie lacera des emprunts à deux ans.
Les émissions de bons du trésor sont devenues ces derniers mois des sémaphores de la popularité des valeurs à risques, les courtiers tentant grâce à elles d'évaluer la capacité des membres de la zone euro à lever des fonds par eux-mêmes.
Les acteurs du marché pétrolier surveilleront aussi les nouvelles informations concernant les stocks d'or noir américain et de ses dérivés, afin de juger de l'importance des besoins du premier consommateur mondial.
L'institut du pétrole américain devrait dévoiler les siennes aujourd'hui, tandis que les officielles de demain devraient mettre en évidence une augmentation de 2.9 millions de barils, pour leur faire atteindre leur plus gros volume depuis mai dernier, alimentant la peur d'une diminution des besoins du pays.
Les Etats-Unis restent les premiers consommateurs de pétrole au monde avec près des 22% de la demande de la planète.
Les tensions entre l'Occident et l'Iran restaient en ligne de mire, en raison des risques de perturbation des flux provenant de ce dernier.
La banque française Société Générale a déclaré dans un rapport publié en début de matinée que les Etats-Unis pourraient toujours puiser dans leurs réserves stratégiques afin de limiter l'augmentation des prix tirés vers le haut vers la controverse, et qu'un telle action pourrait avoir lieu avant la mise em place au premier juillet de l'embargo de l'Union Européenne.
Près de 60 millions de barils pourraient ainsi être mis sur le marché, entraînant d'après le document une baisse "brève et temporaire" des cours.
La possibilité d'une interruption des livraisons iraniennes a contribué à tirer les cours vers le haut en fin d'année dernière et au cours du premier trimestre 2012.
Mais la reprise des négociations entre les grandes puissances mondiales et Téhéran au sujet de son programme nucléaire, ainsi que l'augmentation de la production de l'Arabie Saoudite et de la Libye, sans oublier la ralentissement de la croissance de l'emploi américain, ont contribué à les faire retomber de leurs sommets du début d'année.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont perdu 0.25% pour glisser à 118.39 USD du baril dans le même temps, soit 15.33 USD de mieux que leurs homologues américaines.