Investing.com - Les options sur le brut n'ont guère évolué ce lundi, l'espoir d'une nouvelle série d'assouplissements de la part de la Réserve Fédérale ayant été contré par l'angoisse grandissante concernant les perspectives économiques espagnoles.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 104.92 USD le baril en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.01%.
Ils avaient auparavant hésité entre 105.04 USD, leur cours le plus élevé du jour, et meilleur niveau depuis le 17 avril, et 104.67 USD, leur creux journalier.
Ils demeuraient soutenus par le large affaiblissement du dollar U.S. ayant suivi vendredi les résultats décevants de la croissance économique des Etats-Unis, alimentant l'attente d'une nouvelle série d'aports de capitaux par la Réserve Fédérale.
Le département d'état au commerce a en effet indiqué vendredi que le produit intérieur brut américain avait augmenté de seulement 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés, et les 3% précédents.
La réduction des dépenses gouvernementales et des investissements des entreprises ont ainsi surpassé l'augmentation de la demande provenant des consommateurs.
Ces résultats médiocres permettaient de penser que le Réserve Fédérale pourrait injecter davantage de liquidités pour soutenir la première économie mondiale, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait laissé en début de semaine dernière la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de celle-ci, affirmant que ses décideurs étaient prêts à "faire davantage" au besoin.
L'étalon américain s'est d'ailleurs retrouvé sous une forte pression baissière, alors que règnait l'idée du maintien d'une politique monétaire assouplie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a ainsi glissé de 0.05% de son côté pour se situer à 78.76, sa valeur la plus faible depuis le premier mars.
Les opérateurs attendaient désormais de connaître les performances du marché de l'emploi du pays, dont la révélation est prévue pour vendredi.
Les experts en pétrole gardent toujours un oeil sur elles, qui demeurent l'indicateur le plus fiable de l'état du marché du travail et donc de l'économie du premier demandeur mondial.
L'avancée pétrolière demeurait toutefois limitée, dans l'angoisse que l'Espagne soit le prochain membre de la zone euro à nécessiter un plan de secours international.
Il avait effectivement été révélé en fin de semaine que l'économie nationale était retombée en récession, s'étant rétractée de 0.3% au cours des trois premiers mois de l'année 2012.
Ces informations s'ajoutaient au fait que l'agence de Standard & Poor's avait rabaissé jeudi de deux crans son estimation de la fiabilité monétaire à long terme de l'Espagne depuis A vers BBB+, et mise sous une perspective négative, invoquant les difficultés induites par la récession nationale dans la quête de réduction d'un des plus gros déficits régionaux par le gouvernement.
Le bloc euro était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010, et un ralentissement économique général découlant du problème du surendettement régional pouvant freiner la demande demeurait redouté.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont reculé de 0.22% pour plonger à 119.52 USD du baril dans le même temps, soit 14.6 USD de mieux que leurs homologues américaines.
La banque française Société Générale a déclaré s'attendre à ce que les Brent se situent à une moyenne de 130 USD pour le second semestre 2012, avec une remontée au troisième trimestre en raison de la mise en place de l'embargo de l'Union Européenne sur le pétrole iranien devant avoir lieu le premier juillet.
Elle précisait toutefois que l'écart entre les deux contrats référence pourrait se réduite à 5 USD dans les mois à venir, en raison de l'inversion de l'oléoduc Seaway à la mi-mai.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 104.92 USD le baril en première partie de séance européenne, trébuchant de 0.01%.
Ils avaient auparavant hésité entre 105.04 USD, leur cours le plus élevé du jour, et meilleur niveau depuis le 17 avril, et 104.67 USD, leur creux journalier.
Ils demeuraient soutenus par le large affaiblissement du dollar U.S. ayant suivi vendredi les résultats décevants de la croissance économique des Etats-Unis, alimentant l'attente d'une nouvelle série d'aports de capitaux par la Réserve Fédérale.
Le département d'état au commerce a en effet indiqué vendredi que le produit intérieur brut américain avait augmenté de seulement 2.2% au cours de la période de trois mois achevée en mars, soit nettement moins que les 2.5% espérés, et les 3% précédents.
La réduction des dépenses gouvernementales et des investissements des entreprises ont ainsi surpassé l'augmentation de la demande provenant des consommateurs.
Ces résultats médiocres permettaient de penser que le Réserve Fédérale pourrait injecter davantage de liquidités pour soutenir la première économie mondiale, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait laissé en début de semaine dernière la porte ouverte à de nouvelles mesures de stimulation économique suite à la réunion d'orientation de celle-ci, affirmant que ses décideurs étaient prêts à "faire davantage" au besoin.
L'étalon américain s'est d'ailleurs retrouvé sous une forte pression baissière, alors que règnait l'idée du maintien d'une politique monétaire assouplie.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a ainsi glissé de 0.05% de son côté pour se situer à 78.76, sa valeur la plus faible depuis le premier mars.
Les opérateurs attendaient désormais de connaître les performances du marché de l'emploi du pays, dont la révélation est prévue pour vendredi.
Les experts en pétrole gardent toujours un oeil sur elles, qui demeurent l'indicateur le plus fiable de l'état du marché du travail et donc de l'économie du premier demandeur mondial.
L'avancée pétrolière demeurait toutefois limitée, dans l'angoisse que l'Espagne soit le prochain membre de la zone euro à nécessiter un plan de secours international.
Il avait effectivement été révélé en fin de semaine que l'économie nationale était retombée en récession, s'étant rétractée de 0.3% au cours des trois premiers mois de l'année 2012.
Ces informations s'ajoutaient au fait que l'agence de Standard & Poor's avait rabaissé jeudi de deux crans son estimation de la fiabilité monétaire à long terme de l'Espagne depuis A vers BBB+, et mise sous une perspective négative, invoquant les difficultés induites par la récession nationale dans la quête de réduction d'un des plus gros déficits régionaux par le gouvernement.
Le bloc euro était responsable, d'après British Petroleum, de près de 12% de la consommation mondiale en 2010, et un ralentissement économique général découlant du problème du surendettement régional pouvant freiner la demande demeurait redouté.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont reculé de 0.22% pour plonger à 119.52 USD du baril dans le même temps, soit 14.6 USD de mieux que leurs homologues américaines.
La banque française Société Générale a déclaré s'attendre à ce que les Brent se situent à une moyenne de 130 USD pour le second semestre 2012, avec une remontée au troisième trimestre en raison de la mise en place de l'embargo de l'Union Européenne sur le pétrole iranien devant avoir lieu le premier juillet.
Elle précisait toutefois que l'écart entre les deux contrats référence pourrait se réduite à 5 USD dans les mois à venir, en raison de l'inversion de l'oléoduc Seaway à la mi-mai.