Investing.com - Les options sur le brut en forte baisse ce lundi, prolongeant les pertes de la session précédente, alors que les problèmes de dette espagnols et les résultats chinois décevants aggravaient les craintes concernant le futur de l'économie mondiale, tandis que l'éloignement du spectre d'un conflit militaire entre l'Occident et l'Iran les tirait également vers le bas.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 102.61 USD le baril en première partie de séance européenne, plongeant de 0.7%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 101.84 USD, leur cours le plus bas depuis le 14 avril, avec 0.95% de fléchissement.
Les prix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne se sont en effet élevé vendredi à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid ont dépassé ce lundi le seuil crucial des 6% en début de séance, sélevant à 6.1%, leur plus haut niveau depuis le premier décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.64% et les portugais s'envolaient à 12.6%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Les opérateurs sétaient déjà retrouvés avec le moral dans les chaussettes après qu'une étude officielle chinoise ait montré que l'économie du pays avait connu au premier trimestre sa croissance la plus lente en près de trois ans.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et la responsable de l'augmentation de la demande planétaire.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les effets de la crise de la dette de la zone euro, ayant entraîné la mise en place par ses membres de mesures de rigueur draconiennes.
Ces informations on poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées comme les actions et les matières premières, trouvant un refuge relatif auprès du dollar U.S.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.3% de son côté pour se situer à 80.27, son plus haut niveau depuis le 5 avril.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les représentants de l'Iran ont pour leur part rencontré en Turquie ceux de six grandes puissances mondiales en fin de semaine afin d'aborder le programme nucléaire contesté de Téhéran.
Les délégués ayant assisté à la réunion ont estimé que des progrès avaient été effectués, et qu'un nouveau sommet était prévu le 23 mai afin de poursuivre les pourparlers.
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
Ils ont depuis lors subi une pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et les risques d'interruption des flux iraniens.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, a pour sa part déclaré vendredi que le marché mondial ne subissait aucune pénurie, ajoutant dans un communiqué que son pays était déterminé à faire baisser les cours.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont dégringolé de 1.08% pour plonger à 119.91 USD du baril dans le même temps, soit 17.3 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 102.61 USD le baril en première partie de séance européenne, plongeant de 0.7%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 101.84 USD, leur cours le plus bas depuis le 14 avril, avec 0.95% de fléchissement.
Les prix des assurances contre un éventuel défaut de paiement de l'Espagne se sont en effet élevé vendredi à son plus haut niveau de tous les temps, après qu'un rapport ait montré que le secteur financier du pays avait emprunté des sommes record à la Banque Centrale Européenne en mars, semant le doute sur sa santé.
Les bons décennaux émis par Madrid ont dépassé ce lundi le seuil crucial des 6% en début de séance, sélevant à 6.1%, leur plus haut niveau depuis le premier décembre, tandis que leurs homologues italiens s'élevaient à 5.64% et les portugais s'envolaient à 12.6%.
L'angoisse d'une possible extension de la crise de la dette de la zone euro s'est trouvée ravivée ces dernières semaines, l'Espagne semblant pour certains devoir être le prochain de ses membres à avoir recours à une bouée de sauvetage.
Les opérateurs sétaient déjà retrouvés avec le moral dans les chaussettes après qu'une étude officielle chinoise ait montré que l'économie du pays avait connu au premier trimestre sa croissance la plus lente en près de trois ans.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et la responsable de l'augmentation de la demande planétaire.
Une aggravation de la perte de vitesse de la deuxième économie du globe mettrait à mal une expansion économique mondiale déjà malmenée par les effets de la crise de la dette de la zone euro, ayant entraîné la mise en place par ses membres de mesures de rigueur draconiennes.
Ces informations on poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées comme les actions et les matières premières, trouvant un refuge relatif auprès du dollar U.S.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.3% de son côté pour se situer à 80.27, son plus haut niveau depuis le 5 avril.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
Les représentants de l'Iran ont pour leur part rencontré en Turquie ceux de six grandes puissances mondiales en fin de semaine afin d'aborder le programme nucléaire contesté de Téhéran.
Les délégués ayant assisté à la réunion ont estimé que des progrès avaient été effectués, et qu'un nouveau sommet était prévu le 23 mai afin de poursuivre les pourparlers.
La dispute entre les deux camps a donné le ton du marché pétrolier de ces derniers mois, tirant les prix depuis 75 USD du baril en octobre jusqu'à 110 USD début mars.
Ils ont depuis lors subi une pression baissière, les opérateurs devant faire la part des choses entre les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et les risques d'interruption des flux iraniens.
Ali al-Naimi, ministre du pétrole saoudien, a pour sa part déclaré vendredi que le marché mondial ne subissait aucune pénurie, ajoutant dans un communiqué que son pays était déterminé à faire baisser les cours.
Le royaume saoudien et la république islamique sont les deux plus gros producteurs et exportateurs de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour juin ont dégringolé de 1.08% pour plonger à 119.91 USD du baril dans le même temps, soit 17.3 USD de mieux que leurs homologues américaines.