Les prix du pétrole sont en voie d'enregistrer leur plus forte augmentation hebdomadaire depuis février 2023, en raison de l'escalade des tensions au Moyen-Orient. Les contrats à terme sur le Brent devraient augmenter d'environ 8% sur la semaine, tandis que les contrats à terme sur le brut américain devraient connaître une hausse hebdomadaire de 8,2%, la plus importante depuis mars de l'année dernière.
La hausse des prix du pétrole a éclipsé les marchés mondiaux à l'approche du week-end. La plupart des indices boursiers et des contrats à terme sur actions sont en territoire positif, mais les gains sont limités en raison des inquiétudes concernant d'éventuelles frappes de représailles israéliennes contre l'Iran.
Dans ce contexte de tensions, le président américain Joe Biden a exprimé sa conviction qu'une "guerre totale" au Moyen-Orient est peu probable, tout en reconnaissant les discussions sur d'éventuelles frappes américaines contre les installations pétrolières iraniennes en réponse à l'attaque de missiles de Téhéran contre Israël.
L'augmentation des prix du pétrole, qui sont revenus aux niveaux observés il y a tout juste un mois, commence à affecter les actions mondiales et l'appétit pour le risque des investisseurs. Si les tensions géopolitiques persistent et que les prix du pétrole continuent d'augmenter, les investisseurs pourraient devoir réévaluer leurs attentes en matière d'inflation.
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a indiqué que la banque centrale est susceptible de poursuivre les réductions de taux d'intérêt d'un quart de point de pourcentage. L'approche prudente de la Fed en matière d'assouplissement de la politique monétaire est en partie due à l'impact potentiel des tensions au Moyen-Orient sur l'inflation, bien que Powell cite également la résilience de l'économie américaine comme raison des réductions de taux plus lentes.
Les investisseurs attendent maintenant avec impatience le rapport sur les emplois non agricoles aux États-Unis pour septembre, qui sera publié plus tard aujourd'hui. Les données récentes ont montré la vigueur du marché du travail et du secteur des services, ce qui laisse présager un rapport positif.
Aujourd'hui, plusieurs responsables de la Banque centrale européenne et l'économiste en chef de la Banque d'Angleterre, Huw Pill, prendront également la parole. Il reste à voir si Pill fera écho aux sentiments accommodants du gouverneur de la BoE, Andrew Bailey, qui a évoqué la possibilité de réductions de taux plus agressives si les pressions inflationnistes s'atténuent.
Par ailleurs, les ports de la côte Est et du Golfe des États-Unis ont commencé à rouvrir hier soir après qu'un accord salarial a été conclu, mettant fin à l'arrêt de travail le plus important du secteur depuis près de 50 ans.
Parmi les événements susceptibles d'influencer le marché aujourd'hui figurent le rapport sur les emplois non agricoles aux États-Unis pour septembre et les discours des responsables de la Banque centrale européenne, ainsi que les remarques de Huw Pill de la Banque d'Angleterre.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.