Les prix du pétrole ont connu une légère hausse aujourd'hui après avoir chuté à leurs plus bas niveaux depuis plusieurs mois, alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) envisage de reporter une augmentation prévue de la production et que les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont connu une baisse substantielle. La hausse des prix est toutefois restée modérée en raison des inquiétudes persistantes concernant la demande mondiale.
Les contrats à terme sur le pétrole Brent pour livraison en novembre ont augmenté de 35 cents, soit 0,48 %, pour atteindre 73,05 dollars le baril, après une chute de 1,4 % lors de la session précédente, qui a marqué la clôture la plus basse depuis le 27 juin 2023. De même, le brut américain West Texas Intermediate pour livraison en octobre a augmenté de 35 cents, soit 0,51%, pour atteindre 69,55 dollars le baril, après une baisse de 1,6% mercredi qui a entraîné le règlement le plus bas depuis le 11 décembre.
Le changement potentiel de la stratégie de l'OPEP+ est une réponse à l'effondrement des prix, avec des discussions en cours sur le report de l'augmentation de la production de pétrole qui devait commencer en octobre. Cette décision intervient alors que le marché est soumis à la pression d'une éventuelle reprise des exportations libyennes et d'un affaiblissement de la demande chinoise.
Soutenant la reprise des prix, les données de l'American Petroleum Institute (API) ont indiqué une baisse significative des stocks de pétrole brut américains de 7,431 millions de barils au cours de la semaine dernière, dépassant la baisse de 1 million de barils anticipée par les analystes.
Les analystes d'ING ont souligné l'impact positif des données de l'API et ont suggéré que si les données gouvernementales officielles de l'Energy Information Administration (EIA) confirment cette tendance, cela pourrait représenter la baisse hebdomadaire la plus importante depuis le mois de juin.
L'EIA devrait publier ses données hebdomadaires sur les stocks de pétrole américains plus tard dans la journée à 1430 GMT. Les participants au marché anticipent également d'autres données économiques américaines prévues plus tard dans la journée, qui pourraient influencer les comportements de négociation à court terme.
Les inquiétudes persistantes concernant la demande, en particulier celle de la Chine, premier importateur mondial de pétrole, ont freiné les gains. Selon les analystes de Citi, les données récentes du gouvernement chinois ont montré un déclin de l'activité manufacturière à son plus bas niveau depuis six mois, ce qui indique un ralentissement économique plus large et une réduction de la demande de pétrole qui a affecté la confiance du marché.
Le marché pétrolier continue de naviguer dans un paysage complexe de considérations d'offre et de signaux de demande fluctuants, les mouvements de prix d'aujourd'hui reflétant les derniers développements de cette dynamique en cours.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.