Investing.com-- L'or devrait conserver son attrait en tant que valeur refuge en 2025, car les incertitudes géopolitiques et économiques élevées, associées aux achats importants des banques centrales, devraient soutenir les prix, ont déclaré les analystes d'ANZ.
Alors que les vents contraires liés à la fermeté du dollar américain et aux réductions de taux de la Réserve fédérale persistent, ANZ prévoit des rendements modérés d'environ 10 % pour le métal jaune, les prix pouvant atteindre des niveaux record de 2 900 dollars l'once l'année prochaine, ont indiqué les analystes d'ANZ dans une note.
Les risques géopolitiques - tels que les tensions croissantes au Moyen-Orient et les défis découlant des politiques commerciales de Trump - maintiendront probablement la demande d'or à un niveau élevé, ont déclaré les analystes.
Les perspectives d'ANZ soulignent également le rôle de la Chine et de l'Inde dans la stimulation de la demande. Les mesures de soutien économique de la Chine et la volatilité du yuan devraient stimuler la demande d'investissement pour les lingots d'or, les pièces et les ETF. Parallèlement, la consommation d'or en Inde devrait rester solide, soutenue par l'augmentation des revenus et la réduction des droits d'importation, avec une augmentation de 9 % de la demande de bijoux prévue, selon ANZ.
Du côté de l'offre, les banques centrales resteront des acheteurs actifs, bien qu'à un rythme plus lent. ANZ prévoit que les achats annuels d'or par les banques centrales seront d'environ 850 tonnes en 2025, en baisse par rapport aux 950 tonnes en 2024, alors que des pays comme la Russie, la Chine et l'Inde stockent des réserves.
Les analystes d'ANZ ont déclaré que l'or pourrait faire face à une résistance entre 2 780 et 2 790 dollars l'once, mais qu'il pourrait se redresser vers 2 900 dollars si ces niveaux sont franchis. Cependant, la dynamique des prix devrait dépendre fortement de la politique monétaire américaine et des développements géopolitiques.
Cet optimisme constant mais prudent souligne le rôle de l'or en tant que protection contre les risques macroéconomiques croissants, offrant un "éclat modeste" au cours de l'année à venir.