PARIS (Reuters) - Alstom (PA:ALSO) et Siemens (DE:SIEGn) ont signé vendredi leur accord de rapprochement, qui combinera le groupe français avec les activités mobilité du groupe allemand, y compris son activité de traction ferroviaire.
L'opération devrait être réalisée à la fin de l'année 2018, précisent les deux groupes dans un communiqué. Le nouveau groupe aura son siège à Saint-Ouen, en banlieue parisienne, et continuera d'être coté à la Bourse de Paris.
Siemens a prévu de proposer la nomination de Roland Busch, membre de son directoire, au poste de président du conseil d'administration de la future entité, en plus de ses fonctions au sein de Siemens.
Yann Delabrière, actuellement administrateur référent au sein du conseil d'Alstom, serait vice-président du conseil d'administration en tant qu'administrateur indépendant.
Il est prévu, depuis la signature du protocole d'accord entre les deux groupes en septembre , que le PDG d'Alstom Henri Poupart-Lafarge occupe les fonctions de directeur général et membre du conseil d'administration de la future entité.
Le conseil d'administration de l'entité combinée sera composé de 11 membres, dont six (président inclus) désignés par Siemens. Quatre administrateurs indépendants et le directeur général le compléteront.
Dans le cadre de la transaction, Siemens recevra des actions nouvellement émises de l'entité combinée représentant 50% du capital social d'Alstom sur une base entièrement diluée.
(Dominique Rodriguez, édité par Wilfrid Exbrayat)