Investing.com - Les options sur l'or ont clôturé avec une avancée modeste, sa désirabilité en tant que refuge face aux incertitudes politiques et économiques se trouvant encouragée par le spectre de la crise fiscale américaine et la persistance de la crise de la dette de la zone euro.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour décembre se sont échangés à 1 730.85 USD de l'once après les dernières transactions de vendredi, grignotant 0.3% journaliers, après avooir culminé à 1 738.75 USD, leur meilleur cours depuis le 19 octobre.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 703.05 USD, leur plancher du 7 novembre, et rencontrer de la résistance à 1 744.25 USD, leur plafond du 19 octobre.
Ils auront ainsi réalisé une poussée hebdomadaire de 3%, leur plus importante depuis la dernière semaine d'août, la réélection du président sortant Barack Obama ayant renforcé l'attente d'une poursuite de la politique monétaire accommodante de la Réserve Fédérale.
Les yeux se tournaient désurmais vers le mur fiscal américain, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
L'agence de notation Fitch avait auparavant averti que la notation triple A nationale serait menacée au cas où le parlement et le chef de l'état ne faisaient pas en sorte de désamorcer la crise au plus tôt.
Il était en effet à craindre que l'histoire se répète et entraîne le même type de luttes partisanes qui avaient poussé Standard & Poor's à priver le pays de son AAA en août 2011.
La Grèce était aussi sur le devant de la scène, alors que son parlement devait en effet voter ce dimanche le budget national pour 2013, juste après avoir adopté de peu les nouvelles mesures de rigueur dont l'acceptation constituait une condition sine qua non pour recevoir les fonds de secours.
Sans l'attribution de cette prochaine tranche d'aides, Athènes risque le défaut de paiement le 16 novembre, avec 5 milliards d'euros à rembourser.
Les ministres des finances de l'Eurogroupe comptent quand à eux se réunir lundi dans la capitale belge, mais ne prendront vraisemblablement aucune décision sur la question pour l'instant.
Le flou concernant un éventuel appel à l'aide de l'Espagne faisait encore peser son ombre sur la devise européenne, la réussite d'enchères d'obligations émises par celle-ci ayant réduit la pression poussant son premier ministre Mariano Rajoy à demander une bouée de sauvetage avant le début de l'année prochaine.
Les opérateurs avaient pourtant anticipé ce dernier mois un recours de Madrid à un programme d'aide complet.
Une telle décision permettrait du coup à la Banque Centrale Européenne de lui racheter ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Le métal précieux est généralement considéré comme un garde-fou face à l'agitation politique ou aux revers économiques, en grande partie parce qu'il n'est pas ausi dépendant de la production industrielle que les autres matières premières ou que les actions.
Ses cours ont aussi profité de l'informations officielle selon laquelle la demande indienne, première au monde, devrait connaître un bond pouvant atteindre 15% ce trimestre, grâce à la baisse des prix et la demande dûe aux festivités de fin d'année.
La première évaluation de l'expansion économique au troisième trimestre de la zone euro sera au centre des débats de la semaine prochaine, alors que flotte le spectre d'une aggravation de sa situation, avec la Grèce et l'Espagne dans le collimateur.
La Réserve Fédérale permettra d'autre part de découvrir le compte-rendu détaillé de sa dernière réunion d'orientation, les évolutions des cours constatées cette année ayant largement suivi les espérances variables d'utilisation éventuelle de la planche à billets par celle-ci pour remplumer le système financier américain.
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs grimpé de 1.1% lors de la dernière journée de cotation pour conclure à 32.52 USD de l'once, après s'être précédemment retrouvées à 32.78 USD, leur niveau le plus élevé en trois semaines.
Elles auront du coup réalisé une envolée hebdomadaire de 5.1%.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de près de 0.7% lors de l'ultime session pour sombrer à 3.445 USD la livre dans le même temps, fondant de 1.1% au cours de leur cinquième semaine de glissade consécutive.
Elles avaient auparavant touché le fond à 3.403 USD, leur valeur la plus faible des onze dernières semaines, la bonne surprise constituée par les performances chinoises ayant été éclipsée par les angoisses découlant des problèmes fiscaux des Etats-Unis et des perspectives européennes.
Des chiffres officiels avaient ainsi montré que la production industrielle de la Chine avait bondi de 9.6% en octobre, au lieu des 9.4% espérés, améliorant les 9.2% de septembre.
Une autre étude signalait que les prix au détail du pays avaient diminué sans crier gare dans le même temps, trébuchant de 0.1% après avoir grimpé de 0.3% la mois précédent, et ce alors que les experts pensaient qu'ils augmenteraient de 0.1%.
Il ne faut effectivement pas oublier que le pays garde sa première part mondiale des besoins de la planète en métal rouge, avec près de 40% l'année dernière.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour décembre se sont échangés à 1 730.85 USD de l'once après les dernières transactions de vendredi, grignotant 0.3% journaliers, après avooir culminé à 1 738.75 USD, leur meilleur cours depuis le 19 octobre.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 703.05 USD, leur plancher du 7 novembre, et rencontrer de la résistance à 1 744.25 USD, leur plafond du 19 octobre.
Ils auront ainsi réalisé une poussée hebdomadaire de 3%, leur plus importante depuis la dernière semaine d'août, la réélection du président sortant Barack Obama ayant renforcé l'attente d'une poursuite de la politique monétaire accommodante de la Réserve Fédérale.
Les yeux se tournaient désurmais vers le mur fiscal américain, causé par la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires, devant prendre effet pour un total d'environ 600 milliards d'USD d'ici le premier janvier.
L'agence de notation Fitch avait auparavant averti que la notation triple A nationale serait menacée au cas où le parlement et le chef de l'état ne faisaient pas en sorte de désamorcer la crise au plus tôt.
Il était en effet à craindre que l'histoire se répète et entraîne le même type de luttes partisanes qui avaient poussé Standard & Poor's à priver le pays de son AAA en août 2011.
La Grèce était aussi sur le devant de la scène, alors que son parlement devait en effet voter ce dimanche le budget national pour 2013, juste après avoir adopté de peu les nouvelles mesures de rigueur dont l'acceptation constituait une condition sine qua non pour recevoir les fonds de secours.
Sans l'attribution de cette prochaine tranche d'aides, Athènes risque le défaut de paiement le 16 novembre, avec 5 milliards d'euros à rembourser.
Les ministres des finances de l'Eurogroupe comptent quand à eux se réunir lundi dans la capitale belge, mais ne prendront vraisemblablement aucune décision sur la question pour l'instant.
Le flou concernant un éventuel appel à l'aide de l'Espagne faisait encore peser son ombre sur la devise européenne, la réussite d'enchères d'obligations émises par celle-ci ayant réduit la pression poussant son premier ministre Mariano Rajoy à demander une bouée de sauvetage avant le début de l'année prochaine.
Les opérateurs avaient pourtant anticipé ce dernier mois un recours de Madrid à un programme d'aide complet.
Une telle décision permettrait du coup à la Banque Centrale Européenne de lui racheter ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Le métal précieux est généralement considéré comme un garde-fou face à l'agitation politique ou aux revers économiques, en grande partie parce qu'il n'est pas ausi dépendant de la production industrielle que les autres matières premières ou que les actions.
Ses cours ont aussi profité de l'informations officielle selon laquelle la demande indienne, première au monde, devrait connaître un bond pouvant atteindre 15% ce trimestre, grâce à la baisse des prix et la demande dûe aux festivités de fin d'année.
La première évaluation de l'expansion économique au troisième trimestre de la zone euro sera au centre des débats de la semaine prochaine, alors que flotte le spectre d'une aggravation de sa situation, avec la Grèce et l'Espagne dans le collimateur.
La Réserve Fédérale permettra d'autre part de découvrir le compte-rendu détaillé de sa dernière réunion d'orientation, les évolutions des cours constatées cette année ayant largement suivi les espérances variables d'utilisation éventuelle de la planche à billets par celle-ci pour remplumer le système financier américain.
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs grimpé de 1.1% lors de la dernière journée de cotation pour conclure à 32.52 USD de l'once, après s'être précédemment retrouvées à 32.78 USD, leur niveau le plus élevé en trois semaines.
Elles auront du coup réalisé une envolée hebdomadaire de 5.1%.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont dérapé de près de 0.7% lors de l'ultime session pour sombrer à 3.445 USD la livre dans le même temps, fondant de 1.1% au cours de leur cinquième semaine de glissade consécutive.
Elles avaient auparavant touché le fond à 3.403 USD, leur valeur la plus faible des onze dernières semaines, la bonne surprise constituée par les performances chinoises ayant été éclipsée par les angoisses découlant des problèmes fiscaux des Etats-Unis et des perspectives européennes.
Des chiffres officiels avaient ainsi montré que la production industrielle de la Chine avait bondi de 9.6% en octobre, au lieu des 9.4% espérés, améliorant les 9.2% de septembre.
Une autre étude signalait que les prix au détail du pays avaient diminué sans crier gare dans le même temps, trébuchant de 0.1% après avoir grimpé de 0.3% la mois précédent, et ce alors que les experts pensaient qu'ils augmenteraient de 0.1%.
Il ne faut effectivement pas oublier que le pays garde sa première part mondiale des besoins de la planète en métal rouge, avec près de 40% l'année dernière.